4e de couverture : un écrivain évoque son enfance et c'est un monde englouti qu'il ressuscite : celui des années 80, de la génération Casimir
ou Goldorak. Ici la nostalgie a un goût de barbe à papa. Et les ciels de Lorraine, la couleur cuivrée des mirabelles...
Mon avis : l'année dernière, j'ai eu le plaisir de découvrir La Cathédrale et je vous parlais de l'écriture tout en douceur et poésie d'Olivier Larizza. Aussi, en découvrant ce roman dans ma boîte aux lettres, j'ai été ravie !
Dans Couleur mirabelle l'auteur parle de son enfance à Thionville : le roman se présente sous la forme de textes courts écrits pour la plupart entre 2001 et 2003, non pas des nouvelles puisque aucun chapitre n'excède 4 pages mais comme des flashs et sensations, des réminiscences sur des sujets, des moments ou des personnes qui ont marqué son enfance, nous invitant par là-même dans sa famille où nous rencontrons parents et grands-parents mais aussi ses copains d'école...
Les trentenaires et les quarantenaires se reconnaîtront sans peine dans cette France des années 80 où se croisent Goldorak et Casimir, Albator et San Ku Kaï et où Olivier Larizza sait nous rappeller pourquoi nous aimions tant les carambars !
Mais surtout, l'auteur réveille les couleurs, les souvenirs, les sensations partagés par toute une génération avec des mots qui, pourtant, parlent au vécu et à l'intime de chaque lecteur et le renvoie, délicatement, sur les traces de sa propre enfance.
Bref, et comme pour La cathédrale, j'ai aimé ce titre que je vous recommande tout aussi chaleureusement que le précédent.
En résumé : aussi bien que ma première rencontre avec cet auteur ! 16/20.
Merci qui ?
Merci à Daniel Cohen éditeur d'Orizons pour avoir eu l'amabilité de m'envoyer ce titre d'Olivier Larizza en service presse. Une mention spéciale aux couvertures de ces deux ouvrages, douces et apaisantes et qui donne encore plus envie de se lancer dans la lecture des romans.
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