4e de couverture : à la veille de ses soixante ans, Richard sent la déprime le gagner. Sa femme Evelyn l'a quitté douze mois plus tôt, Manhattan l'ennuie, son travail aussi. Il décide de tout abandonner pour couler des jours tranquilles à Key West, dans une maison de retraite de luxe. C'est compter sans Zoë, la jeune nièce de son nouvel ami John-John, dont Richard tombe brutalement amoureux. A vingt-deux ans, elle est insatiable, drôle. insaisissable, joyeuse. Ils quittent rapidement Key West pour une traversée burlesque des Etats-Unis, durant laquelle se révèlent les antagonismes de ce couple bizarrement assorti. Pendant les haltes du voyage, quand Zoë n'épuise pas Richard par une libido volcanique, le sexagénaire appelle son psychanalyste. Bien qu'il soit athée, il invoquerait presque Dieu pour comprendre ce qui lui arrive.
Mon avis : le début de ce roman m'a plu hélas, rapidement j'ai été lassée par ce road -movie d'un sexagénaire qui tombe amoureux d'une jeune femme au cours de son périple. Au fil de son voyage, le narrateur fait des rencontres plus hurluberlues les unes que les autres tant et si bien que ce qui pouvait paraître intéressant au début est vite devenu ennuyant.
Peut-être cela est-il du au fait que je n'ai pas réussi à trouver le personnage principal attachant : il faut dire que les flash-backs sur sa vie amoureuse passée, sa femme, ses maîtresses ainsi que ses considérations sur sa nouvelle relation et les interrogations qu'elle suscite chez lui, ne m'ont guère intéressées.
Bref, je ressors de cette lecture avec une opinion assez mitigée et au final en n'ayant pas grand chose à en dire...
En résumé : un roman qui ne m'a pas embarqué avec lui et auquel je donne la note de 13/20.
Le petit plus de Véro : vous trouverez ici un avis plus positif que le mien sur ce livre que j'ai lu dans le cadre de la sélection adhérent Fnac du prix littéraire de la rentrée 2010.