4e de couverture : Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sœur jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi
rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu’elle a récupérée des mains d’un immigré clandestin ?
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d’un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière
qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend
avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble
avoir vu le diable en personne.
Grâce à l’intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d’abord dubitatif, se décide enfin à mener l’enquête. Un aller simple vers la folie…
Mon avis : je confirme, un aller-simple pour la folie. La folie de ces gens parfaitement normaux qui nous entourent et dont nous ne percevons aucun signal pouvant nous mettre en garde ; la folie que leur démence peut engendrer chez ceux qu'ils prennent pour cible. Ce n'est pas un mystère pour ceux qui viennent ici régulièrement : je suis amatrice de thriller. Là, je dois dire que pour le coup, Fractures est un excellent thriller, de ceux à vous réveiller la nuit pour lire la suite et à vous obséder la journée durant vos occupations quotidiennes en attendant de poursuivre votre lecture.
Le personnage d'Alice est attachant à souhait : le lecteur tremble pour elle, s'effare des révélations la concernant et espère qu'elle puisse sortir indemne de cette histoire. Il la suit dans les méandres de son passé entre une soeur jumelle réssucitée, une mère infirme et un père qui la domine. Jusqu'au bout, le suspens est maintenu et tous les personnages ont un rôle prégnant dans ce thriller. L'histoire est machiavélique à souhait, entrainant le lecteur de supputations en fausses pistes pour finir dans un bouquet final étonnant : je n'avais rien vu venir, même si, rétrospectivement, je me rends compte que tous les indices étaient là sous mes yeux.
Bref, pour les amateurs du genre, c'est un incontournable et pour ceux qui veulent découvrir le genre, une excellente entrée en matière. De mon côté, quel plaisir de savoir que La chambre des morts mais aussi L'anneau de Moebius sont déjà dans ma PAL et nul doute que d'autres titres de cet auteur viendront l'augmenter !
En résumé : un coup de coeur pour moi auquel je mets a note de 18,5/20 !
Merci qui ?
Un grand merci à Méli-MélO dont l'article (et hop, un petit clic ici) avait éveillé ma curiosité.
Le petit plus de Véro : voici la lettre T de mon challenge ABC.