Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
4e de couverture : à la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes
écrites par la même personne : une certaine Costanza. qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien. Surprise de découvrir cette relation dont elle ne
soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, chez Costanza, afin d'en apprendre davantage sur son père. Le temps d'un week-end, celle-ci va lui parler de l'homme qu'elle
a aimé.
Mon avis : voilà un roman qui n'a pas su vraiment m'intéresser. Si l'idée était originale et intéressante, la mise en oeuvre ne m'a pas convaincue. Le choix fait par l'auteur de présenter le roman sous la forme d'une longue lettre adressée par Costanza à sa meilleure amie Gabrielle, ne m'a pas semblé crédible : j'ai trouvé que la forme ressemblait d'ailleurs plus à un journal intime qu'à une lettre.
D'autre part, je n'ai pas trouvé vraisemblable la manière dont Lucrezia accepte cette relation cachée, ni la rapidité avec laquelle elle s'entiche de celle qui a aimé son père.
De la même manière, j'ai eu du mal à adhérer l'image d'une "vieille" femme de 74 ans en train de lire et de commenter les lettres d'amour qu'elle a écrite à la fille de l'homme qu'elle a aimé.
Les personnages ne m'ont guère attiré et je ne parlerai pas des digressions musicales qui m'ont franchement ennuyé : certains esprits chagrins diront que j'ai un à-priori personnel contre le violon, ce qui n'est peut-être pas tout à fait faux.
Pourtant, le style de l'auteur sait être agréable et tout en poésie mais cela n'a pas réussi à me faire revenir sur une appréciation mitigée. Pour finir, je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de traduction mais par moment, je n'arrivais plus à savoir qui s'adressait à qui : Costanza à Lucrezia ? Costanza à Gabrielle ? Cela n'a pas arrangé ma lecture...
En résumé : une note très moyenne pour ce roman avec un 13/20.
Merci qui ?
Merci à Suzanne de Chezlesfilles qui a eu la gentillesse de me proposer ce partenariat ainsi qu'à la maison d'édition, Presses de la cité.
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