4e de couverture : son origine était un mystère, son alter ego une singularité, son caractère bien étrange pour un sentinelle d'Oriadith. Il
était l'elfe au dragon, et il voulait savoir pourquoi.
Pour la première fois de sa vie, Kendhil va rencontrer des humains. Sous la protection aérienne de Karlo, son dragon d'Hélion, il accompagne le doyen des elfes Sentinelles à Burgon, la cité des maîtres du fer. Lui qui rêvait de voyage
et d'aventure, il ne va pas être déçu ni ménagé par les évènements. Comment pourrait-il en être autrement, quand on tombe entre les mains des Maraudeurs d'Isuldain, puis entre les griffes des
orques de l'Obscur ?
Mon avis : j'aime les histoires avec des dragons - d'où mon affection particulière pour la saga d'Ann Mac Caffrey, La balade de Pern - mais aussi les Elfes depuis que j'ai lu Le seigneur des anneaux de Tolkien. Aussi, en apprenant qu'un livre, que dis-je, une série réunissait ces deux éléments, je me suis bien sûr empressée de commencer à la lire.
L'histoire est donc celle de Kendhil, un elfe et de son alter ego Karlo (dragon avec lequel il a un lien particulier). Les origines de Kendhil - qui n'a ni père, ni mère, ni
fratrie connus - le distinguent des autres elfes dont les lignées remontent parfois à des temps immémoriaux.
D'autre part, alors que les elfes appartenant aux Sentinelles d'Oriadith s'allient habituellement avec des aigles, l'alter ego de Kendhil est un dragon. Et quel dragon ! J'ai
apprécié plusieurs fois l'humour caustique dont fait preuve Karlo envers Khendhil. Enfin, ce dernier manifeste aussi un intêret certain pour les humains, fait inhabituel chez les elfes.
C'est ce dernier point qui incite de doyen des Sentinelles a emmener Kendhil avec lui chez les Humains pour acheter du fer afin de forger des dagues. Arrivé à la ville minière de Burgon, Kendhil fait la connaissance du maître forgeron Far et de sa petite-fille Clivi alors même que des mercenaires, les maraudeurs d'Isuldain, viennent enlever les maîtres forgerons pour les échanger contre de l'or à Orst Fibhur.
Kendhil, contrairement aux Elfes qui, traditionnellement, ne se mêlent pas des histoires des Humains, décide d'aller porter secours à Far et Clivi afin de ne pas les laisser entre les mains des orques d'Orst Fibhur.
Arthur Tenor nous entraine alors dans les aventures de Kendhil pour sauver Far et Clivi : c'est efficace, ça fonctionne et l'on se retrouve pris dans cette aventure où les méchants sont méchants mais parfois aussi surprenants, les gentils sont gentils mais pas mièvres pour autant. Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire d'héroïc fantasy de part le choix de ses héros mais aussi parce que l'écriture est vive, relevée, sans temps mort ; il n'y aucune longueur mais au contraire une mise en place rapide et efficace des personnages et de l'intrigue.
En résumé : aucun doute dans mon esprit, je lirai la suite de L'elfe au dragon auquel je donne la note de 16/20.
Merci qui ?
Merci à Jérôme grâce auquel j'ai appris l'existence de L'elfe au dragons et dont vous trouverez la critique ici. Je vous recommande son site (lien dans "Des blogs où j'aime aller...") sur lequel vous trouverez d'excellentes idées de lecture pour les enfants mais pas seulement ! D'autre part, sur le blog de Pauline, vous pourrez lire sa critique de ce premier tome et une interview de l'auteur en cliquant là.