Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
Présentation de l'éditeur :
Première
partie : dans le jardin des oliviers, un homme attend que les soldats viennent l'arrêter pour le conduire au supplice. Quelle puissance surnaturelle a fait de lui, fils de menuisier, un agitateur, un faiseur de miracles prêchant l'amour et le pardon ?
Deuxième partie : trois jours plus tard, au matin de la Pâque, Pilate dirige la plus extravagante des enquêtes policières. Un cadavre a disparu et est réapparu vivant ! Y a-t-il un mystère Jésus
ou simplement une affaire Jésus ? A mesure que Sherlock Pilate avance dans son enquête, le doute s'insinue dans son esprit. Et avec le doute, l'idée de foi.
4e de couverture
: " Dans quelques heures, ils viendront me chercher. Ils croiront me surprendre ... Je les attends. Ils cherchent un accusé, ils trouveront un
complice. Mon Dieu, faites qu'ils ne soient pas modérés ! Rendez-les sots, violents, expéditifs. Epargnez-moi la fatigue de les exciter contre moi ! Qu'ils me tuent ! Vite ! Et proprement !
"
Mon avis : au départ, il s'agissait plus d'une lecture par curiosité que par conviction, si j'ose dire. Mais très vite j'ai été
"happée" par ce livre étonnant qui se présente sous la forme de deux parties.
La première intitulée "Confession d'un condamné à mort le soir de son arrestation" raconte de manière autobiographique la vie de Yéchoua (Jésus) jusqu'au moment où Yehoûdâh
(Judas) le désigne aux Romains sur le Mont Olivier.
La deuxième partie se présente sous forme de lettres envoyés par Pilate à son
frère Titus et par lesquelles le lecteur suit l'enquête de Pilate sur les conditions de la disparition du corps de Yechoua après sa crucifixion.
J'ai aimé le style fluide (même si parfois, j'ai trouvé le vocabulaire un peu trop contemporain et de fait, en décalage) et les réflexions intérieures des deux personnages
principaux.
Un livre qui a le mérite de poser des questions intelligentes sur le sujet délicat de la religion, de la
foi.
Conclusion : lecture plaisante et intéressante que l'on soit croyant, athé ou agnostique.
Merci qui ?
Merci à ma soeur qui m'a prêté ce livre.
Des extraits que j'aime .
Page 27 : " J'entretenais une méfiance tenace envers les gens
qui savent et les lois qui évitent de penser."
Page 28 : " Les femmes parlent plus vrai, plus juste : elles ont la bouche plus près du coeur."
Page 129 : "J'ai beau aimer Claudia, j'étais au bout de la patience qu'une intelligence mâle peut avoir en face
d'une intelligence femelle. "