4e de couverture : Green River, le plus ancien pénitencier du Texas. 3 000 détenus s'entassent dans un labyrinthe de granit et d'acier. Dans
cette architecture conçue pour stimuler les fantasmes paranoïaques de ses occupants, le docteur Klein, accusé à tort du viol de son ancienne maîtresse, est un homme respecté. Et il doit sortir de prison bientôt. C'est sans compter
sur l'émeute qui se prépare, attisée par le directeur même du pénitencier, et qui va mettre le feu aux énergies contraintes depuis des années. Face à l'explosion de violence qui se prépare, Klein
pourra-t-il sauver sa peau - et sa dignité - sans devenir lui-même une bête sauvage ?
Mon avis : âmes sensibles s'abstenir car dans ce roman, ça saigne, ça ne se fait pas de cadeau et, étant donné que nous sommes plongés en
plein milieu carcéral, côté chasteté du langage, vous pourrez repasser.
Ayant lu sur la 4e de couverture que Tim Willocks est un psychiatre londonien, à plusieurs reprises, je me suis dit " franchement, ce psychiatre est plus atteint que les gens qu'il doit soigner !"
Je ne dirai pas que j'ai détesté ce livre, ni que je l'ai aimé ... je l'ai lu. L'idée de fond est bonne, un huis-clos dans un pénitenceier où une guerre des différentes communautés va tourner à
l'émeute ; la réalisation, et essentiellement je pense à cause de la vulgarité des protagonistes, a fini par me lasser. Pourtant, il faut reconnaître à ce roman qu'il ne laisse pas
indifférent et que l'auteur réussit à instaurer une pression presque palpable. Mais certaines choses m'ont dérangé : d'une part, je l'ai déjà dit, la vulgarité omniprésente, d'autre part, l'image
donnée de la femme m'a déplue et semblée quelque peu stéréotypée...
Bref, un avis un peu mitigé quand même...
En résumé : le mieux serait de vous faire vous-même une idée en lisant ce roman auquel je donne la note de 14,5/20
Du côté des challenges.... 4e lecture du challenge ABC.