
Mon avis : Adrien émerge tout juste de la torpeur qui a suivi la mort de sa femme Emma. Emmené par la meilleure amie de celle-ci dans une galerie, il contemple une vanité (catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance) dont le personnage féminin l'intrigue. Quelques semaines plus tard, dans une autre galerie, il tombe en arrêt devant une autre toile présentant la même femme mais peinte trois siècles plus tard. S'ensuit alors une intrigue qui donne envie de tourner les pages pour comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai aimé le cadre de l'histoire qui se déroule dans l'univers des peintres avec d'intéressantes informations historiques et techniques qui ont enrichi ma culture en ce domaine et j'ai trouvé originale l'incursion de la thanatologie dans ce roman. Toutefois, je suis restée quand même sur ma faim : peut-être parce que j'ai pressenti quelques rebondissements du roman ce qui en gâche un peu la lecture. Ou bien parce que j'ai eu du mal à suivre l'auteure à partir du moment où Adrien commence à avoir des visions concernant les différents personnages qui l'aident à avancer dans la résolution de l'énigme.Ou encore parce que je n'ai pas réussi à m'attacher à Adrien dont j'ai suivi les recherches mais en restant une observatrice extérieure : peut-être parce que, au final, sa personnalité m'a semblé un peu floue.
Le style de l'auteur est simple à lire même si certains termes techniques peuvent demander une petite plongée dans le dictionnaire.
En résumé : j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman qui se lit rapidement mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable : je lui donne la note de 13,5/20.
Merci qui ?
Merci aux Editions Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir ce livre dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict. Vous pouvez accéder aux sites en cliquant sur leur nom.