Le Rêve du taureau rouge poursuit la saga de la reine celte Boudicca, ainsi que celle de Ban, son demi-frère, devenu officier dans la cavalerie romaine. Tout les oppose dans cette guerre d'usure entre les tribus vaincues et une armée d'occupation décidée à régner par la terreur. Cunomar et Graine, les enfants de Boudicca et de Caradoc, sont pris en otage. A Rome, l'empereur Claude et son épouse Agrippine les retiennent prisonniers.
Entre les combats des dieux et des hommes, les druides cherchent les chemins du rêve. Peut-être aideront-ils Boudicca et Ban, âme déchue, à combler le gouffre sans fond qui les sépare pour accomplir leur destin.
Mon avis : début janvier, je vous ai parlé de La Reine celte de Manda Scott. Emballée par ce premier tome, j'ai immédiatement commandé les trois suivants. Voici donc le second tome, Le Rêve du taureau rouge dans lequel nous retrouvons les personnages rencontrés dans le premier volume. Boudicca est toujours aussi belle, fougueuse, battante et nous la retrouvons désormais femme de Caradoc et mère de leurs deux enfants, Cucomar et Graine, ce qui donne encore plus de relief et de profondeur à son personnage. Certains se souviendront peut-être de mes remarques concernant Ban que j'avais trouvé en-deça des autres personnages : je ne réitererai pas mes propos, car cette fois-ci, le demi-frère de Breaca prend une ampleur dans sa confrontation avec son ancien peuple qui le place, avec Caradoc au centre du roman.
L'histoire se situe quatre ans après Le rêve de l'Aigle. Tandis que Ban se soumet de son plein gré au dieu romain Mithra, Breaca et Caradoc attendent la naissance de leur deuxième enfant à la veille d'une grande bataille lancée par les tribus de Bretagne au moment où les légions romaines sont sans commandement en attendant l'arrivée du nouveau gouverneur. Nous suivons les différentes batailles et péripéties de ce deuxième tome sur le même rythme effréné que dans le rêve de l'Aigle : le souffle des batailles, les transes des rêveurs, les grands et beaux sentiments sont encore là pour nous emmener au coeur de l'action.
Je ne vous cacherai pas que la fin du Rêve du taureau rouge m'a laissé une boule au fond de la gorge mais je vous laisse le soin de découvrir pourquoi ... Le Rêve du chien m'attend au pied du lit : quelques lectures à faire avant et je reviens vite vous donner mon avis sur la suite de La Reine celte.
En résumé : si vous avez aimé Le rêve de l'aigle, n'hésitez pas et précipitez-vous sur Le rêve du taureau rouge auquel je mets la note de 17/20.