4e de couverture : Nathaniel est recueilli, dès son plus jeune âge, par Mr Underwood, magicien confirmé, qui a pour mission de lui enseigner l’art de la
sorcellerie. Le jeune garçon révèle très vite des capacités exceptionnelles attisant la jalousie de son entourage, et tout particulièrement celle du sinistre Simon Lovelace, sorcier à l’ambition
démesurée. Ce dernier va jusqu’à humilier Nathaniel en public, qui, blessé dans son orgueil, mettra tout en œuvre pour se venger. Pour cela, il appelle à son service le dévoué et rusé génie
Bartiméus. Leur but : retrouver l’Amulette de Samarcande aux exceptionnelles vertus protectrices, dérobée par Lovelace, prouver que celui-ci n’est qu’un vulgaire traître, avide de pouvoir, et
remettre le précieux talisman entre les mains du Premier ministre, qui lui seul en a la propriété.
Mon avis : un double point de vue pour ce roman puisque le lecteur alterne entre le récit raconté à la première personne de Bartiméus, djinn entré à son corps défendant au service de Nathaniel, et la présence d'un narrateur omniscient qui raconte l'aventure de Nathaniel à la troisième personne.
Bartiméus est un djinn plutôt atypique et qui ne rêve que d'échapper à Nathaniel : toutefois, lié à celui-ci par les incantations lancées par l'enfant, il tente de tirer son épingle du jeu du mieux possible.
A vrai dire, l'histoire ne m'a pas plus emballée que cela peut-être parce que j'ai trouvé le personnage de Nathaniel assez détestable. Certes, rien dans son histoire ne joue en sa faveur, pour autant, il ne m'a pas été sympathique.
Bartiméus, de son côté, m'a un peu plus intéressé mais si, dans un premier temps, les bas de pages dans lesquelles il apostrophe le lecteur m'ont étonnées puis amusées, à haute dose, elles m'ont agacées, coupant la fluidité du récit.
J'ai trouvé d'ailleurs celui-ci plutôt long et il m'a franchement tardé d'arriver à la fin de ce récit. Pourtant je n'ai aucun reproche à faire à la plume de Jonathan Stroud, c'est fondamentalement l'univers qui ne m'intéresse pas, un peu comme dans Fableheaven finalement où le mélange des monstres issus de différents mondes, me laisse de marbre.
Pour autant, je sais que certains lecteurs ont particulièrement accroché à ce premier tome et je ne peux que vous encourager à aller lire leurs avis plus constructifs en cliquant ici.
Bref, un premier tome qui ne m'a pas convaincu et qui ne m'incite pas à lire la suite de la trilogie.
En résumé : un premier tome qui ne m'a pas emmené dans son univers et auquel je donne la note de 13/20.
Merci qui ?
Merci à Matilda qui dans ce billet m'a donné envie de lire ce roman même si je l'ai moins apprécié qu'elle.