4e de couverture : "Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps
flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l'autre, j'attendais le wombat qui m'intéressait. [...] Avec l'aisance du geste entraîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le
déchiqueta en moins de deux secondes. [...] Comment étais-je censé m'y prendre à partir de là ?
Je n'eus pas le temps de me décider. Le wombat s'approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d'anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore
des wombats. "
Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d'âge mûr "en léger surpoids", embarqué dans d'incroyables aventures où la
faune humaine et animale du bush joue le premier rôle.
Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombats vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d'opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier
son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d'histoires plus vraies que nature, racontées avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité.
Mon avis : comme je vous le disais fin mai, j'avais inscrit La vengeance du wombat dans ma LAL après m'être régalée en lisant Le koala tueur et autre histoire du bush.
Nous retrouvons ici le même narrateur auquel il arrive toujours de désopilantes aventures. Toujours doté de son enbompoint, celui-ci persiste à se trouver dans des situations cocasses voire dangereuses. Outre les animaux avec lesquels il ne peut prétendre avoir un bon contact, l'auteur utilise le narrateur pour nous dresser un tableau sans concession des habitants du bush.
A nouveau, je dois dire que je me suis bien amusée à la lecture de ces nouvelles et pourtant, c'est un genre littéraire que je n'affectionne guère. Mais il faut bien dire que Kenneth Cook exploite à merveilles ses courtes histoires pour nous divertir sans nous ennuyer dans un habile mélange d'humour, de clichés et parfois d'invraisemblances (je pense au quokka intoxiqué au gorgonzola !).
Ma nouvelle préférée est "Des serpents très, très pertubés" dans laquelle nous retrouvons l'un des protagonistes du livre précédent, Vic, dont le flegme n'a d'égal que la dangerosité des serpents
qu'il attrape et la panique du narrateur qui l'accompagne .
Bref, si vous voulez passer un moment de détente agréable avec une lecture facile, je vous recommande ces deux lires de Kenneth Cook dans lesquels la couardise du narrateur met en scènes des
rencontres animalières cocasses.
En résumé : un bon moment passé avec ce deuxième roman auquel je donne la note de 15/20. Maintenant, j'ai envie de découvrir la plume de cet auteur dans un roman au long cours...
Un clic pour un autre titre de Kenneth Cook :