4e de couverture :1798. Les armées de Bonaparte occupent Rome et s’apprêtent à piller le Vatican. En tentant de soustraire d’inestimables
manuscrits à la convoitise des Français, Antonin Fages, prêtre et bibliothécaire, découvre une étrange confession rédigée en une langue qui le ramène à son enfance occitane et à ses débuts d’humble vicaire en Margeride, à la terrible année
1764, quand une calamité dépêchée par Dieu dévorait dans les campagnes enfants et jouvencelles. La découverte du manuscrit condamne Antonin à revivre trois ans passés en enfer, trente ans plus
tôt.Trois années à traquer la Bête qui terrorisait les campagnes, tuant, égorgeant, dévorant sur son chemin. À l’époque, Antonin n’avait pu élucider ce mystère plus grand que lui. Sans doute
cette confession recèle-t-elle un terrible secret car d’autres, moins bien intentionnés que lui, n’hésitent plus à tuer pour subtiliser le manuscrit. La traque contraindra le bibliothécaire à
errer dans les bas-fonds de Rome au péril de sa vie, tentant d’échapper à l’armée des ombres qui le poursuit sans pitié.
Mon avis : ce roman traite d'un sujet qui m'intrigue, la Bête du Gévaudan mais j'ai trouvé cette
lecture bien longue et bien lente. Certes, les descriptions concernant les conditions de vie des paysans, du clergé, de la noblesse sont intéressants mais il n'en
reste pas moins que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher.
Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de mêler le pillage du Vatican et l'histoire de la Bête si ce n'est en la reliant avec l'histoire d'Antonin et il me semble que cela ralentit
et alourdit le roman.
Je ne me suis pas attaché au personnage d'Antonin qui en fait m'indifférait complètement.
J'ai aussi été agaçée par le nombre de dates présentes dans ce texte et toutes écrites en lettres ... c'est un détail mais quand le reste n'est déjà pas forcément intéressant, ça n'allège pas la
lecture.
Enfin, j'avais une impression de déjà vu en particulier par rapport au film "Le pacte des loups" mais sans toutefois que l'auteur égale le film, aille plus loin dans sa
vision ou apporte quelque chose de plus. Bref, je me suis forçée à aller au bout car je venais déjà d'interrompre la lecture du Parlement des Fées, ce qui est rarissime chez moi.
Ce qui est notable dans ce livre, c'est que Patrick Bard met en avant le rôle de l'Eglise dans cette affaire et qu'il s'agit d'un roman historique s'appuyant visiblement sur de sérieuses
recherches de l'auteur.
En conclusion : je donne la note de 11/20 non pas parce que l'écriture ne serait pas bonne (loin s'en faut) mais parce que je n'ai pas apprécié ce roman.
Merci qui ?
C'est Fee-tish qui m'a donné envie de lire ce livre et même si je n'ai pas vraiment accroché, il peut plaire à certains et je vous invite à lire sa critique ici.