4e de couverture : oubliant les nombreux services que son valet Figaro lui a rendus dans Le Barbier de
Séville, le comte Almaviva tente de lui dérober sa fiancée Suzanne. Avec l'ingéniosité de celle-ci et l'aide de la comtesse, Figaro obtiendra-t-il
enfin la main de celle qu'il aime ?
Deuxième volet de la célèbre trilogie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, selon le mot de Bonaparte, "c'est déjà la Révolution en action". Dénonciation des abus de la noblesse, contestation du
privilège de la naissance, satire de la justice : à bien des égards, cette pièce écrite en 1778 est révolutionnaire avant l'heure. Mais "la folle journée", pleine de rebondissements et de
quiproquos, de chansons, de tableaux vivants et de morceaux de bravoure", est avant tout le chef-d'œuvre d'un dramaturge virtuose.
Mon avis : une plume vive et acérée. Un regard impertinent sur les hommes infidèles, sur les femmes trop aimantes. Des intiguants pris à
leur propre piège. Des femmes qui ne se laissent pas mener par le bout du nez. Des rebondissements. Des personnages alertes...
Bien sûr, la lecture de cette pièce peut se faire au premier degré et vous passerez un excellent moment avec cette comédie. Mais, au-delà, se trouve néanmoins une véritable critique de la
société du 18e...
Car, dans Le mariage de Figaro, Beaumarchais dénonce, entre autre, la condition de la femme mais aussi les abus de pouvoir de la justice.
Rappelons juste que cette pièce fut écrite à l'aube de la révolution français et en plein essor des idées des Lumières : nul doute que Beaumarchais trouva là de quoi affuter son argumentaire
contre les privilèges de la noblesse...
En résumé : j'ai adoré ! 16/20.
Du côté des challenges...