Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
4e de couverture : au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges
inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et
passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre
impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou
tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...
Mon avis : une fois n'est pas coutume, je vais parler d'une lecture abandonnée.
En lisant plusieurs articles élogieux sur les blogs concernant des livres de Jean Teulé, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je découvre cet auteur. Aussi quand j'ai vu Le Montespan à la bibliothèque, je n'ai pas hésité une seconde, le sujet me paraissant qui plus est intéressant.
Dès le début du livre, j'ai été interpellée par le style quelque peu particulier de l'auteur : je ne suis pas prude mais je ne suis pas certaine de voir la nécessité d'un langage cru voire vulgaire. Toutefois, je me suis accrochée en me disant que cela allait s'atténuer. Mais non, les pages défilaient sans réel intérêt pour moi mais toujours aussi grossières jusqu'à la page 137 où j'ai craqué en arrivant à ce passage où je vous mets des pointillés à la place des mots n'ayant pas leur place sur ce blog :
"- Françoise ! Françoise revient où j'enc... la vieille. Bon puisque c'est ainsi...
Il se tourne vers la Montausier, la bi.. à la main".
Là, franchement, j'ai refermé le livre et abandonnée cette lecture... pourquoi tant de vulgarité et de grossiéreté qui ne servent pas l'histoire ? S'il s'agit de faire percevoir aux lecteurs les moeurs dissolues de cette époque, soit mais est-il nécessaire d'en faire autant dans la surenchère ?
Bref, lasse des descriptions des ébats sexuels des Montespan, des écarts de langage qui n'apportaient rien au propos et dépitée d'attendre le démarrage d'une histoire digne de ce nom, j'ai abandonnée la lecture de ce roman.
En résumé : pour une première rencontre, je suis un peu échaudée mais je lirai un autre livre de Teulé afin d'avoir un avis plus complet sur cet auteur. Je ne note pas ce roman puisque je ne l'ai pas terminé.