Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
4e de couverture : - Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait,
prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. -
Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta
par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son
expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa
stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté
de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui
semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son
nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant.
Mon avis : mais quel ennui abyssal à la lecture de ce roman ! Heureusement que j'ai fini mon challenge Livraddict sur cette lecture car si je l'avais débuté avec ce titre, j'aurai peut-être tout planté là ...
Mais revenons au Portrait de Dorian Gray ... que vous dire si ce n'est que rien n'a retenu mon attention. Les considérations vaseuses des uns et des autres m'ont assommée, j'ai trouvé que c'était long, que c'était lent, tant et si bien que la déchéance morale de Dorian Gray m'indifférait au plus haut point. Certes, j'aurais pu trouver un attrait dans la descriptions des moeurs du 19e mais, lu peu après Orgueils et préjugés, la comparaison fut fatale à Oscar Wilde. Oui, il aborde des sujets osés pour l'époque, l'homosexualité ou la consommation de drogue mais pas au point que cela sauve cette désatreuse lecture à mes yeux...
Heureusement que j'ai découvert Oscar Wilde avec d'autres titres que j'ai aimé tels que L'enfant étoile ou Le fantôme de Canterville car à démarrer avec cette oeuvre, j'aurais été dégoûtée de l'auteur !
Bref, un fiasco retentissant chez moi pour ce roman pourtant réputé ...
En résumé : trop d'ennui dans cette lecture à laquelle je donne la note de 11/20.
Le petit plus de Véro : un livre lu dans le cadre du challenge Livraddict 2010 et pour ma peine, une escale par l'Irlande dans mon tour du monde !