4e de couverture : les Premiers jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d'apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d'Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l'Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.
Mon avis : ma première expérience avec Le seigneur des anneaux tourna court et j'avais arrêté ma lecture après une centaine de pages. Quelques années plus tard, ayant retenté l'expérience, j'en étais arrivée au même résultat. Pourtant, à la troisième tentative, la magie Tolkien opéra sur moi et je dévorais littéralement les trois tomes de la saga sans pouvoir m'en détacher. Aussi, quand j'ai commencé à peiner sur la lecture du Silmillion, forte de mes premiers échecs avec l'auteur, j'ai persévéré ... et pourtant, j'ai abandonné malgré tout, lasse d'avoir le sentiment de lire un livre "religieux" : pas étonnant puisque ce livre retrace la génèse de La Terre du Milieu... Oui mais voilà, la succession de version légérement modifiées des légendes de la création de la Terre du milieu m'a rapidement ennuyée. A la décharge du roman, je pense qu'il gagne à être lu dans un moment de calme et de détente par exemple durant des grandes vacances... Alors, je ne désespère pas et me dis que ce n'est que partie remise et que, sans doute, tout comme pour le SDA, je finirai par tomber sous le charme et aller au-delà des 200 premières pages...
En résumé : un rendez-vous manqué pour une lecture abandonnée.