4e de couverture : lorsque Carlitos Alegre, 17 ans, décide d'assister à la fête que donne son aristocratique famille dans les
magnifiques jardins de leur demeure liménienne, il ne se doute pas de ce qui l'attend. En invitant à danser la belle trentenaire, Natalia de Larrea, divorcée, fortunée et objet de la convoitise
de tous les mâles présents, il déclenche une agitation que la façon de danser du couple va porter à l'incandescence. Une bagarre homérique va les obliger à s'enfuir.
Réfugiés chez Natalia, ils vont vivre une passion socialement scandaleuse et que personne ne leur pardonne. Le père de Carlitos attaque Natalia pour détournement de mineur, ce qui les oblige à
mettre au point de nouvelles stratégies pour vivre leur passion, et les obstacles transforment la vie de Carlitos tout comme celle de la mondaine Natalia.
Les personnages secondaires, comme dans tout bon film, sont extraordinaires de bonté, de bêtise ou de méchanceté.
Avec ce récit d'abord hilarant puis plein de tendresse, Alfredo Bryce-Echenique nous éblouit par sa virtuosité littéraire et nous émeut par sa capacité à décrire les sentiments de son héros passant de l'enfance à l'âge adulte dans un groupe social et une époque aujourd'hui disparus.
Mon avis : il ya des fois où la sauce ne prend pas... et ce fut le cas ici. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé ! A trois reprises, j'ai commencé ce roman... à deux reprises je l'ai repoussé et abandonné dans ma PAL : l'emploi de ce style indirect pour retranscrire pensées et paroles, enchaînées sans réelles transition, me déplaisant fortement. La troisième fois, j'ai persévéré, me disant que j'irai jusqu'au bout du chapitre. Hélas pour moi, que n'avais-je regardé auparavant où s'achevait le-dit chapitre car, dans ce roman, il n'y en a que quatre, chacun faisant grosso modo un quart du livre !! Visiblement, je suis restée hermétique à ce que d'aucun qualifie "d'humour décapant et savoureuse virtuosité littéraire" : personnellement, j'ai trouvé cela brouillon, difficile à lire et si, pour certains, cela relève du génie créatif, cela a été pour moi suffisamment pénible pour que j'abandonne ma lecture ce qui n'est pas monnaie courante.
Cela est pour le moins embêtant car Alfredo Bryce-Echenique, de ce que j'en ai lu, fait partie des incontournables de la littérature hispanique et Le Verger de
mon aimée qui a remporté en 2002 le prix le plus populaire d'Espagne, le Prix Planeta, et a été vendu à 350 000 exemplaires. C'est vous dire si je m'attendais à autre chose et si je
suis déçue de n'avoir pu mener cette lecture à son terme.
Bref, un loupé total... mais si certains d'entre vous ont lu ce roman et ont un avis plus enthousiaste que le mien, je me ferai un plaisir de mettre le lien vers leur billet ici afin de
contrebalancer mon billet plutôt négatif.
En résumé : une lecture abandonnée et donc sans note.
Merci qui ? Merci à Evertkhorus car c'est dans le cadre de son challenge, "Destination Pérou" que j'avais entamé cette lecture. Vous trouverez les avis des autres blogo-lecteurs - pour lesquels j'espère que leur lecture aura été plus intéressante - en cliquant sous l'image ci-dessous.
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