Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
4e de couverture : en Tanzanie, en 1968. Mara a grandi en Tasmanie au sein d’une famille d’agriculteurs, sous la férule d’un père
extrêmement autoritaire. Quand elle rencontre John, chasseur professionnel et propriétaire d’un lodge en Tanzanie, Mara est immédiatement séduite par l’aura d’aventure et d’exotisme qui
l’entoure. À vingt-quatre ans, elle quitte sa famille et rejoint l’Afrique pour épouser John. Trois ans plus tard, la passion a laissé place à la désillusion : dans une Tanzanie tout juste
indépendante, les tensions raciales sont très vives ; les safaris menés jadis dans le respect de la nature ont laissé place à de véritables massacres d’éléphants et le lodge est dans une
situation financière très délicate. Sans compter que John multiplie les absences… Lors d’une énième expédition de son époux, Mara voit débarquer une équipe de cinéma qui souhaite situer son film
dans les paysages enchanteurs de la savane. Bien décidée à profiter de l’occasion pour sauver le lodge, Mara ne va pas ménager ses efforts… Et tomber sous le charme du très séduisant Peter Heath,
l’acteur principal. Déchirée entre cette attirance et son sens du devoir, Mara va se retrouver face un choix, forcément douloureux…
Mon avis : voilà bien longtemps que je n'avais pas lu de roman d'amour car ce n'est pas mon genre de prédilection. mais quand Suzanne de Chezlesfilles m'a gentiment proposé de m'envoyer ce roman, j'ai accepté.
Les amants de la terre sauvage m'a fait penser à un mélange de Out of Africa et de Les oiseaux se cachent pour mourir. Une héroïne malheureuse, Mara, qui se trouve
confrontée à l'absence de son mari alors qu'une équipe de tournage arrive dans son lodge.
Même si, globalement, la lecture du roman s'est avérée facile et somme toute assez plaisante, plusieurs points m'ont gênés. Tout d'abord la période, je n'ai abolument pas ressenti ce roman comme
se déroulant à la fin des années 70 mais plutôt à la fin du 19 siècle. D'autre part, la fin m'a paru convenue et comme nécessaire à un roman d'amour devant se finir sur le happy end
indispensable.
J'ai plus été attirée par la nature et la vie africaine que par les personnages : Mara m'a parfois agaçée, Peter m'a paru fade quand à Lilian, elle est le stéréotype de l'actrice infantile.
Le style de Katherine Scholes est agréable à lire et ce roman peut se prêter à une lecture de plage facile et sans prétention pour passer un moment de détente et de dépaysement. Toutefois, ce roman ne révolutionnera pas le genre même si sa force réside indéniablement dans son hymne à la nature et à la savane africaine.
En résumé : une lecture agréable pour ce roman auquel je donne la note de 14,5/20.
Merci qui ?
Merci à Suzanne de Chezlesfilles et aux éditions Belfond pour l'envoi gracieux de ce roman.