4e de couverture : sur Arianus, monde formé de plusieurs îles qui flottent dans le ciel, Hugh La-Main a été condamné à mort. Certains diraient que c'est une bonne idée, car Hugh est un assassin hors pair. Pourtant, le roi Stephen lui même le libère afin qu'il accomplisse une mission très spéciale. Il veut la mort de son propre fils. Bien plus bas, sous toutes les îles, vivent des nains (appelés aussi Guègues par les Elfes, mot signifiant insecte dans leur langue) qui passent leur temps à faire tourner une immense machine : la Bougonne-Batte. Ils espèrent que leur travail attirera la bienveillance des Dieux du dessus, les Créchis-Créchas... Mais l'un de ces nains, Lambic Serre-Boulon, est bien trop curieux et maladroit pour que tout fonctionne correctement autour de lui. Loin de ce monde de menschs, les Patryns ont réussi, quelques uns du moins, à s'échapper du Labyrinthe. Le seigneur Xar, premier rescapé, veut alors se venger des ennemis héréditaires de son peuple, les Sartans. Mais tout d'abord il faut préparer le terrain, c'est pourquoi il envoie Haplo sur Arianus. Il espère que son homme de main pourra retrouver la trace des Sartans. Pour cela, Haplo se prépare à traverser les Portes de la Mort, route qui relie les quatre mondes créés par la Séparation.
Mon avis : voilà une lecture qui fut bien laborieuse... j'ai tout d'abord eu du mal à appréhender l'univers crée par Magaret Weis et Tracy Hickman. Il m'a fallu un certain temps pour comprendre que les habitants d'Arianus vivent sur des espèces d'îles flottant dans l'atmosphère. Malgré la carte du ciel présente en début d'ouvrage cela est resté quelque peu nébuleux : se côtoient le Haut-royaume peuplé des mystériarques qui sont des sorciers humains avec des pouvoirs immenses, le Mi-Royaume qui est le lieu d''affrontements (pour des raisons qui m'ont échappé) entre humains et elfes et enfin, le Bas-royaume où vivent les Guègues (c'est-à-dire les nains) qui entretiennent une machine appelée la Bougonne-Batte. En-dessous de ces mondes, se trouvent les Portes de la Mort.
Les personnages ne se laissent pas cerner facilement et c'est tout au long de la lecture que leurs personnalités se met en place. Hugh la Main, tueur professionnel de première classe, est engagé par le roi Stephen pour tuer son fils, le prince Tourment : celui-ci a eu l'art et la manière de m'excéder tout au long du roman, talonné en cela par Alfred, son chambellan, dont la principale caractéristique est de s'évanouir à la moindre émotion ! Pourtant, le roman réserve quelques surprises : le sanguinaire assassin se montre emprunt de principes assez peu compatible avec sa profession, le chambellan émotif renferme des pouvoirs surprenants, un nain visionnaire s'essuie à lancer la révolte de ses congénères contre les elfes, un énigmatique personnage appelé Haplo, envoyé en mission secrète par son maître, apparaît accompagné de son chien aux pouvoirs étonnants...
Malgré tout, je me suis ennuyée à la lecture de ce premier tome et en dépit des bonnes critiques lues sur la suite de la saga, je n'en poursuivrai donc pas la lecture. Toutefois, aux amateurs potentiels, je recommande la lecture de l'article d'El-Jc à ce sujet.
En résumé : une lecture qui ne m'a pas convaincue et à laquelle je mets 14/20.
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