4e de couverture : il est amoureux mais incapable d'aimer.
Elle fait monter la pression atmosphérique, elle rend l'air suffocant.
Ils connaissent tous les trucs du jeu mortel qui consiste, pour les époux, à se faire aussi mal qu'ils se font bien l'amour, jusqu'à ce que l'un des deux, touché, soit coulé.
Il revient de loin, ce couple modèle, et qui sait par quel aveuglement il se croit né sous le signe du grand amour.
Mon avis : voici un auteur dont j'avais beaucoup entendu parler mais sans avoir encore pris le temps de le lire. Je ressors de cette lecture
faîte en une poignée heures - le roman ne comptant que 190 pages écrites en police plutôt grande - assez mitigée. Je ne pourrais pas dire que ce n'est pas intéressant mais je n'ai
pas vraiment accroché.
Tout au long du roman, je n'ai pu m'empêcher de penser au film La guerre des Rose avec Michaël Douglas et Kathleen Turner. Certes, Julia et Michel ne se battent pas pour une maison, mais
il s'agit bien pourtant de deux êtres qui s'aimaient et qui s'entre-déchirent avec violence... quelques ressentis de part et d'autres sont plutôt bien vus et tout un chacun ayant vécu la bonne
scène de ménage digne d'un acte II, scène 3, y retrouveront un sentiment de déjà vu mais pour autant, je n'ai pas vraiment été emballée par l'histoire, ni même les personnages.
Il faut dire que ceux-ci sont assez peu sympathiques au final et que le ressassement de leurs disputes m'a vite ennuyé : leurs réglements de compte incessants, couteau entre les dents et
remarques assassines à la bouche, rendent vite l'atmosphère du roman lourde et étouffante.
Qui plus est, la fin n'en est pas vraiment une selon moi et ceux qui fréquentent régulièrement ce blog, savent que c'est le genre de chose qui m'agace profondément : je n'aime pas ce désengagement final de l'auteur qui ne va pas au bout de son histoire ou de ses personnages.
Bref, je ne suis pas convaincue mais j'essaierai sans doute de lire un autre roman de cet auteur histoire de ne pas rester sur cette mauvaise impression.
En résumé : un lecture vite faite et vite oubliée à laquelle je donne la note de 13/20.