Mon avis: pas d'inquiétude pour les arachnophobes, aucune vilaine bébête dans cette
ouvrage ! En revanche, une atmosphère étrangère, des liens troubles entre les personnages et une mise en place intrigante des personnages. Au fil des pages, le lecteur se questionne : quels sont la nature des liens entre les personnages ? Quelle origine à cette
violence ?
La fin du livre permet de remettre en place les pièces d'un puzzle finement pensé par l'auteur.
Ce livre est classé comme roman policier : toutefois, il ne s'agit pas d'une enquête policière comme dans les classiques du genre mais plutôt d'un cheminement qui amène le lecteur à comprendre
les relations entre les différents personnages.
Une fois entamé, difficile de refermer ce court livre (157 pages) qui se lit très facilement . J'ai aimé les personnages, l'atmosphère et le style fluide de l'auteur.
Conclusion : je recommande ce livre pour passer un bon moment !
Merci qui ?
Merci à Hécléa et Lisalor de m'avoir donné envie de lire ce livre. Vous pouvez lire leur critique en cliquant sur leur nom.
4e de couverture : C’est un des huis - clos les plus effrayants de l’histoire du roman policier et le chef-d’oeuvre de l’auteur. Le récit de
la vengeance machiavélique de Richard Lafargue, un chirurgien dont la fille Viviane a été violée et en a perdu la raison, contre le coupable sur lequel il s’acharne en mobilisant toutes les
ressources de son savoir médical. Comme toujours chez Thierry Jonquet, le suspense s’incarne dans une dimension physique qui donne au livre une tension extraordinaire. La violence n’est pas une
notion abstraite, elle s’inscrit dans la chair même des personnages. Le milieu médical que l’auteur connaît bien pour y avoir exercé à ses débuts devient une métaphore de la société tout entière
vouée à la violence. Récit inoubliable et dérangeant qui met en évidence l’existence de pulsions morbides, sous le couvert des apparences de la normalité la plus ordinaire.