Mes lectures, mes coups de coeur ou de sang ... une fenêtre ouverte sur le monde.
4e de couverture : " J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire ". Otto, l'ours en
peluche est, en effet, bien cabossé. Son œil, enfoui sous une énorme tache d'encre, son ventre, perforé par une balle, suffisent à raconter son long parcours. Né dans une fabrique allemande,
il passe du bonheur douillet
auprès du petit David aux horreurs de la guerre, avant de recevoir une médaille pour avoir sauvé la vie d'un GI. Il pense bien être parvenu au terme de ses tribulations, lorsqu'un jour un vieil
homme avec un fort accent allemand passe devant la boutique.
L'avis de Maxime : Ah ! Tomi Ungerer, il me fera toujours rêver. Bon, je vais vous parler de ce livre. C'est l'histoire d'un ours en peluche
qui va nous raconter sa vie. Ses premiers souvenirs sont assez douloureux : dans l'atelier de fabrication, je comprends que cela fasse mal. Il va être le cadeau de David, un petit garçon qui va
le baptiser Otto. Il va vivre pendant la deuxième guerre mondiale aurpès d'Oskar, le meilleur ami de David : comme David est juif, il va être emmené en camps de concentration. Avant de partir
David donne Otto à Oshar.
Ce que j'aime bien c'est que c'est une autobiographie d'Otto : il raconte sa vie, il y a du suspens et surtout de l'amour pour un ours en peluche dans ce livre. Ce que j'aime moins est que ce
livre est beaucoup trop court : je lis quand même beaucoup et je trouve qu'il n'y a pas assez de texte. Quand j'avais sept ans, je l'ai lu et je lui aurai mis la note de 16/20 mais maintenant il
est trop court pour moi et je lui mets 14/20.
Mon avis : voilà une belle histoire qui permet d'aborder avec les enfants de nombreux thèmes : la deuxième guerre mondiale, le racisme,
l'antisémitisme, la guerre, la pauvreté tout en soulignant la violence qui en découlent. Mais parallèlement, cette belle histoire montre aussi la force de l'amitié, de la fraternité et
l'importance de la liberté. L'album n'est pas négatif mais au contraire tend à souligner que ce qui lie les hommes est plus fort que ce qui les sépare et c'est ainsi qu'Otto passe des mains d'un
enfant juif à celui d'un enfant allemand puis traverse les continents pour être chéri par une petite noire américaine ... une belle histoire sur l'amitié, sur la tolérance, sur l'espoir. A lire,
résolument et à tout âge ! Je suis moins sévère que Maxime et j'attribue la note de 18/20 à cet album.
En résumé : le cumul de nos deux notes attribue 16/20 à Otto.
Le petit plus de Véro : il s'agit de notre 3e lecture dans le cadre du Challenge lectures d'école.