Mon avis : l'auteur nous faire partager les
premiers émois amoureux de Vladimir pour Zinotcka : joie, jalousie, mélancolie,
souffrance ... le jeune homme passe par tous les stades de la passion.
En lisant ce roman, j'ai vraiment eu le sentiment d'une grande fraîcheur, d'un dépaysement vers cette russie d'un autre temps. D'un style très agréable à lire, quelques beaux imparfait du
subjonctif nous replonge dans la belle écriture du 19e.
J'aime la manière dont l'auteur nous amène à comprendre qui est le rival de Vladimir : et pour cela, il conte mais ne porte pas de jugement. A chacun de le faire.
Conclusion : ces 96 pages ne sont pas impérissables mais permettent de passer un moment plaisant.
4e de couverture : « Quelle fille excitante que Zinaïda ! » écrit Flaubert à Tourgueniev à propos de son roman. « C'est une de vos qualités
de savoir inventer les femmes. Elles sont idéales et réelles. Elles ont l'attraction et l'auréole. » Irrésistible du haut de ses vingt et un printemps, la capricieuse et attirante Zinaïda fait
chavirer le coeur du jeune Vladimir Pétrovitch, seize ans à peine. Premier amour et premiers tourments d'un enfant épris de la jolie princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son
domaine... Mais lorsque Zinaïda devient froide et mystérieuse, d'étranges soupçons envahissent l'esprit de Vladimir. Quel est donc ce rival secret qui l'éloigne de lui?