Mon avis : dans son roman, Barbara Constantine nous met au coeur des rapports humains qui tournent autour de Tom, petit homme de
11 ans qui malgré son jeune âge, affronte la vie comme un adulte. Il faut dire que sa jeune mère de 25 ans lui laisse tout à la fois l'autonomie et la responsabilité du foyer familial ou plutôt du mobil-home.
Pour (sur)-vivre, Tom vole dans les potagers voisins, les légumes dont il a besoin pour manger et c'est ainsi qu'un soir, dans un jardin, il découvre Madeleine, une vieille grand-mère qui est
bloquée depuis la veille, incapable de se relever toute seule. Tom va alors la secourir puis appeler les pompiers et durant son absence, s'occuper de ses animaux et redonner vie au jardin de
Madeleine...
Encore une fois et comme dans "A Mélie, sans mélo", Barbara Constantine trace un portrait attachant de ses personnages. De Tom à Madeleine, en passant par Joss et Samy, qui, chacun à leur manière, tentent de sortir du chemin chaotique dans lequel leurs vies sont engagées, sans oublier les farfelus mais attendrissants Archibald et Odette, l'auteure nous offre une palette de personnages sympathiques et touchants.
Le style de Barbara Constantine est simple mais efficace. Les courts chapitres s'enchaînent et se succèdent avec facilité. J'ai bien aimé le clin d'oeil de l'auteure à sa Clara de "A Mélie sans mélo" même si je ne me souviens pas si Tom apparaît lui aussi dans ce roman.
Bref, un livre très agréable à lire et un bon divertissement
En résumé : je donne la note de 15/20 à ce roman qui m'incite à poursuivre la découverte de cette auteure que j'apprécie énormément.
Un clic pour un autre titre de Barbara Constantine...
4e de couverture : Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là…