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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:15

4e de couverture : "Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu’à leur lecteur idéal… "
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, couv35100795.jpgJuliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d’un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l’occupant allemand : le "Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates". De lettre en lettre, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey


Mon avis : je n'ai pas beaucoup lu de romans épistolaires qui ne font pas partie de mes genres préférés mais pour ne pas avoir envie de lire ce livre, il fallait être sourde et aveugle afin de ne pas prendre connaissance des bonnes critiques à son encontre. Aussi quelle surprise quand je me suis aperçue les difficultés que je rencontrais pour avancer dans ma lecture. J'avais du mal à situer les personnages et j'ai fait de nombreux allers-retours pour vérifier que je ne me trompais pas. D'autre part, j'ai trouvé la mise en place un peu longue et je ne voyais pas trop où voulaient en venir les auteures. Toute la première partie sur la promotion du livre de Juliet et le début de sa relation avec Mark ne m'ont pas franchement intéressé.
J'ai nettement préféré à partir du moment où Juliet part à Guernesey. J'ai aimé les recherches effectuées par celle-ci pour arriver à comprendre qui était Elisabeth en revanche, j'ai trouvé assez convenue l'évolution des relations entre Juliet et Dawsey ainsi qu'entre Juliet et Kit.
Le genre épistolaire n'est pas propice aux dialogues et, de fait, j'ai trouvé une certaine lenteur au récit. Curieusement et sans que je puisse vraiment l'expliquer, je n'ai pas vraiment éprouvé de sympathie pour Juliet et au final, je ressors de cette lecture avec un avis en demi-teinte : je ne me suis pas ennuyée mais je n'ai pas non plus adoré cette lecture. En fait, j'ai le même sentiment de frustration qu'avec les nouvelles : le sentiment de ne pas être aller en profondeur dans la connaissance des personnages. Toutefois, je reste quand même décidé à poursuivre dans le genre épistolaire en lisant 84 Charing cross road d'Hélène Hanff.

En résumé : une petite déception résultant peut-être de trop d'attentes de ma part après toutes les bonnes critiques lues sur ce livre auquel j'attribue la note de 14,5/20.

Merci qui ?
Merci à Isa qui m'a prêté ce livre mais aussi à Anneso et Pauline - je vous recommande chaudement leurs blogs dont vous trouverez les liens dans la catégorie "Des blogs où j'aime aller ..." - avec lesquelles nous avons décidé de faire une lecture commune. Par la suite, Leyla et Lagrandestef nous ont rejoint : vous pourrez lire tous ces billets en cliquant sur leurs noms.

Le petit plus de Véro :
il s'agit de ma 6e lecture dans le cadre du Challenge Livraddict 2010.

   Challenge livraddict 2010

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 09:30

4e de couverture : au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son couv19818907.jpgambition de devenir roi-servant en apprenant l'existence de Fitz, son fils illégitime.
Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'égide du maître d'écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. 
L' enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame...


Mon avis : il y a environ deux ou trois ans, j'ai déjà lu les six premiers tomes mais d'une manière très compulsive et au final, je n'en gardais qu'une impression générale de satisfaction mais sans être capable d'en raconter quoi que ce soit. J'ai profité de voir la saga dans le challenge Livraddict pour remettre cette série dans ma LAL et bien m'en a pris car je me suis régalée à la relecture de ce premier tome.
Le personnage de Fitz, bâtard du roi servant, est très attachant : le lecteur suit de sa prime jeunesse lors de son arrivée à Castelcerf jusqu'à son adolescence (dans ce tome du moins). Il surmonte les innombrables embûches semées sur son chemin tout en restant honnête et fidèle. Mais il  y a aussi les personnages secondaires qui sont tout aussi intéressants et  dont on a très envie de connaître la suite des aventures : ainsi, j'ai pris un grand plaisir à retrouver le caractère et la personnalité propres à  Umbre, Vérité, Subtil, Burcich, Patience, Kettricken, Molly, Le Fou ...
L'histoire est donc celle de Fitz et de son éducation au sein du château où vit le roi Subtil, son grand-père, qui décide d'en faire son homme-lige (ou si vous préférez, en des termes nettement plus réalistes, son assassin attitré). Il est formé pour cela par Umbre tout en restant fortement lié à Burcih, homme-lige du père de Fitz.. Le récit est coloré par les dons particuliers que possèdent certains : l'Art, sorte de transmission de pensées entre humains, et le Vif qui permet d'entrer en contact avec tout être vivant, en lisant ses pensées mais aussi en influençant ceux qui en sont victimes. Ce premier tome nous propose la mise en place des différents protagonistes mais dans une histoire vive, rythmée et avec de nombreux rebondissements. Chaque chapitre débute par une légende sur la fondation des Six-Duchés, légendes qui apportent leur éclairage pour mieux comprendre l'histoire.
Le style de l'auteur est fluide, agréable : les descriptions, sans être trop pesantes, permettent de bien planter le décor.

Merci qui ?
Merci Papa d'avoir acheté ces six premiers tomes : le hasard, parfois, fait bien les choses ...

En résumé : je suis fan et je ne peux que vous invitez à découvrir ce premier tome de L'apprenti assassin auquel je donne la note de 17/20.

Le petit plus de Véro :
vous trouverez le billet de Flof13 sur ce même livre en cliquant sur son nom et ici celui de Nadège. De mon côté, il s'agit de ma cinquième lecture dans le cadre du Challenge Livraddict 2010.

   Challenge livraddict 2010

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 20:30

4e de couverture : à l'âge de cinq ans, Matilda sait lire et a dévoré tous les classiques de la littérature. Pourtant, son existence est loin d'être facile, entre une mère indifférente, couv22343484abrutie par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l'école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable. Sous la plume acerbe et tendre de Roald Dahl, les événements se précipitent, étranges, terribles, hilarants. Une vision décapante du monde des adultes !

 

Mon avis : Roald Dahl nous dresse le portrait d'une petite fille surdouée née dans une famille qui méconnaît ses capacités et ne s'occupe pas d'elle autant du point de vue affectif qu'intellectuel. Mais, grâce à ses ressources personnelles, Matilda apprends à se débrouiller seule et se fait "justice" vis-à-vis de ceux qu'elle juge devoir le mériter. Elle apprend également à lire seule et se rend dès quatre ans à la bibliothèque pour assouvir sa soif de lecture … bref, la petite fille parfaite !

Seulement voilà, et là je sais que je risque d'être la mouche du coche face aux inombrables bonnes critiques portant sur ce roman, peut-être parce que j'ai des enfants de quatre tous les jours en face de moi, toujours est-il que cette petite fille qui parle à la perfection à un an et demi, qui apprend à lire seule, qui - à quatre ans et trois mois - se rend seule à la bibliothèque, qui s'exprime mieux qu'un adulte, qui a une maturité telle qu'elle réussit à régler les problèmes de Melle Condy eh bien, je n'ai pas réussi à y croire. Pire même, alors que je suppose que l'objectif de l'auteur est de nous la faire prendre en sympathie, j'ai trouvé que c'est une véritable peste et que, dans un autre contexte, on ne manquerait pas de la qualifier d'enfant terrible. En réalité, je n'ai pas trouvé le personnage de Matilda attachant : elle m'a parue une enfant froide si ce n'est à la fin quand elle se précipite dans les bras de Melle Condy.

Comme je l'ai dit, j'ai eu des difficultés à trouver l'histoire crédible mais il n'en reste pas moins que d'un point de vue "professionnel" c'est une histoire intéressante dans le sens où ce roman aborde des thèmes "chers" aux professeurs des écoles : la lecture, la tolérance, l'entraide, etc… De plus le style de l'auteur est agréable à lire et est adapté aux enfants qu'il sait inciter à poursuivre leur lecture.

Durant ma lecture, je me suis souvenue de "La petite fille au bout du chemin" de Laird Koenig que j'avais adoré : peut-être que la comparaison a joué en défaveur de Matilda ... je ne doute pas que vous trouverez ici des critiques plus positives que la mienne ! 
Je vais demander une lecture "contradictoire" à mon Loulou de neuf ans, histoire d'avoir le ressenti concernant ce livre du point de vue enfantin et je viendrai mettre à jour ma critique à ce moment-là.

En résumé :
cette lecture a été intéressante d'un point de vue professionnelle mais je l'ai lu sans vraiment y prendre du plaisir. Je lui attribue la note de 13/20.

Le petit plus de Véro :
cette lecture a été faite dans le cadre de la lecture commune du mois de Mars sur Livraddict et vous trouverez les discussions relatives à ce roman en cliquant .

 

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 21:00
4e de couverture : an 1000. Aix-La-Chapelle. Othon III, roi de Germanie, pénètre dans le tombeau de Charlemagne, inviolé depuis 814. Parmi de nombreuses reliques, il y découvre un étrange manuscrit, couv24718946.jpgcouvert de symboles inconnus.
1935. Allemagne. Himmler crée un groupe spécial d'archéologues et d'ésotéristes chargés de se pencher sur les racines de la race allemande, des Aryens aux chevaliers teutoniques. Dans la sépulture d'un proche de Charlemagne, ceux-ci trouvent un manuscrit montrant les mêmes symboles que ceux découverts neuf siècles plus tôt à Aix-la-Chapelle.
2008. Afin d'élucider la mort mystérieuse de son père, Cotton Malone va devoir déchiffrer les énigmes entourant ces deux manuscrits. Du cœur de l'Allemagne aux glaces de l'Antarctique, en passant par un monastère de la région de Toulouse, c'est un puzzle passionnant qui l'attend, à travers l'histoire, les cultures et les civilisations.
Fourmillant de détails, depuis le formidable bouleversement du savoir à l'époque de Charlemagne jusqu'aux expéditions nazies au pôle sud et au Tibet, ce roman exceptionnel ensorcelle le lecteur de la première à la dernière ligne.

Mon avis : le prologue du roman se déroule en novembre 1971 et nous plonge directement dans l'action. Un sous-marin s'échoue au fond de l'Antarctique au beau milieu de vestiges historiques. La dernière pensée du Capitaine Malone est pour son fils Cotton âgé de 10 ans ...
La suite du roman se déroule à notre époque : Cotton Malone décide de mettre à jour les causes réelles de la disparition de son père. Commence alors un affrontement entre différents clans dans lesquels nous ne trouvons pas moins que le Président des Etats-Unis, un ancien agent du gouvernement américain, deux conseillers personnels du-dit président en matière de sécurité nationale, un amiral chef de la Navy, des hommes de main, deux soeurs jumelles filles d'un scientifique allemand ayant disparu dans le sous-marin, la veuve de celui-ci (et mère des deux jumelles), la directrice du département de la justice ... bref, du beau linge dans une histoire compliquée.  Nous suivons les différents clans en alternance et, comme dans un puzzle, les pièces se mettent en place au fur et à mesure des alliances, découvertes, meurtres, trahisons, retournement d'alliance entre tous ces protagonistes.
J'ai aimé les personnages présentés et nous apprenons à mieux les connaître au long du roman. Le fait que Cotton Malone soit le héros de romans précédents n'est absolument pas une gêne puisque les allusions ne nuisent pas à la compréhension.
L'histoire est visionnaire avec des rebondissements multiples et la fin du roman laisse une ouverture sur la suite probable - et en tout cas, pour ma part, espérée - des aventures de Cotton Malone.
Les chapitres sont courts ce qui apporte rythme et vivacité, le tout renforcé par le style vif, brillant, énergique de l'auteur : de fait, le roman se lit avec facilité même lorsqu'il aborde des points techniques et/ou historiques.
J'ai apprécié la note de l'auteur en fin d'ouvrage dans laquelle il détaille ce qui est vrai historiquement et ce qui est romancé.
Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Le cherche midi : qu'ils en soient remercier et en particulier Solène Perronno pour avoir glisser sa carte d'attachée de presse en ayant pris la peine de l'annoter d'un "Bonne lecture !" prémonitoire !

En conclusion : c'est mon premier coup de coeur de l'année et je vous conseille chaudement la lecture de ce roman auquel j'attribue la note de 18/20. Nul doute dans mon esprit, je lirai les autres romans de Steve Berry. 

Des phrases que j'ai aimé :
Page 273 - Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'il n'existe pas de raison de l'être.
Page 399 - C'était pire que de regarder la peinture sécher. Une véritable perte de temps.
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 18:00
4e de couverture : quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n’a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre couv35784015.jpgque Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l’Europe dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s’appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun : ils ont tous, des années plus tôt, frôlé la mort et vécu une « Near Death Experience ». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle : ces tueurs sont des « miraculés du Diable » et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable ?

Mon avis : après le suicide raté de Luc Soubeyras, son meilleur ami, Mathieu Durey décide de mener son enquête car, non seulement ces deux-là sont policiers mais ce sont également des catholiques pratiquants convaincus : en se suicidant Luc aurait commis un pêché mortel et Mathieu ne peut croire à cette version des faits et entame alors sa propre enquête. Or, Luc, depuis de nombreuses années et à sa manière, combat le Diable : le lecteur, tout en suivant Mathieu entre de plein pied dans le combat mené par son ami.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Mathieu, ses interrogations, ses doutes, ses hésitations, son auto-analyse, sa force mais aussi sa lâcheté et j'ai pris du plaisir à le suivre dans ses investigations pleindes de péripéties.
En effet, l'action est présente dès la première page : par son écriture rythmée et nerveuse, Jean-Christophe Gangé nous entraîne de rebondissements en retournements de situation avec une intrigue bien ficelée. Les 761 pages défilent sans aucun ennui, ni lenteur ou longueur mais au contraire en permettant la mise en place des pièces du puzzle. Bref, c'est du bon Grangé dans lequel se rencontrent des mondes qui habituellement ne se croisent pas : les religieux côtoient les mères maquerelles, les indics émergent de l'Afrique parisienne, des flics sont ripoux, des miracles semblent diaboliques, des dossiers secrets appartiennent au Vatican, des sectes secrètes défendant le Bien ou le Mal s'affrontent, le tout dans des mares parfois sanglantes comme dans un Grangé digne de ce nom.

En résumé : si vous aimez les thrillers, aucune hésitation à avoir, vous passerez un très bon moment avec Le serment des Limbes auquel je donne la note de 17/20.
.
Une phrase que j'ai aimé :
Page 318 - Ma conception de l'amitié : aucun devoir sinon celui de répondre présent au bon moment.

Le petit plus de Véro : il s'agit de ma lecture concernant la lettre G dans le cadre du challenge ABC. 

                                                                  47668423 p

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 13:41
4e de couverture : comment une femme du XVIIe siècle a-t-elle pu servir de modèle à un peintre du XXe ? C'est la question que se pose Adrien, hanté par la mort récente de sa femme, en reconnaissant sur une toile contemporaine le visage qui se reflète dans le miroir d'une vanité peinte trois siècles plus tôt. couv16280163.jpgD'où vient que cette beauté a traversé le temps comme si des artistes n'avaient jamais cessé de l'aimer ? Devenu malgré lui l'acteur d'une aventure née sous le pinceau d'un maître hollandais, il entreprend une inquiétante enquête où l'histoire des pigments et la magie des alchimistes l'entraînent hors du domaine de la raison et lui ouvrent des portes inattendues. Aidé par un chercheur lunatique et un thanatopracteur savant, il plonge dans les mystères des passions amoureuses peut-être aussi subtils que ceux de la pierre philosophale, promesse de longue vie. Mais sur le point de percer le secret des tableaux, il comprend soudain que rien dans cette histoire n'est dû au hasard et que les véritables enjeux de cette énigme dépassent le fantasme d un idéal de beauté.

Mon avis : Adrien émerge tout juste de la torpeur qui a suivi la mort de sa femme Emma. Emmené par la meilleure amie de celle-ci dans une galerie, il contemple une vanité (catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance) dont le personnage féminin l'intrigue. Quelques semaines plus tard, dans une autre galerie, il tombe en arrêt  devant une autre toile présentant la même femme mais peinte trois siècles plus tard. S'ensuit alors une intrigue qui donne envie de tourner les pages pour comprendre le fin mot de l'histoire.
J'ai aimé le cadre de l'histoire qui se déroule dans l'univers des peintres avec d'intéressantes informations historiques et techniques qui ont enrichi ma culture en ce domaine et  j'ai trouvé originale l'incursion de la thanatologie dans ce roman. Toutefois, je suis restée quand même sur ma faim : peut-être parce que j'ai pressenti quelques rebondissements du roman ce qui en gâche un peu la lecture. Ou bien parce que j'ai eu du mal à suivre l'auteure à partir du moment où Adrien commence à avoir des visions concernant les différents personnages qui l'aident à avancer dans la résolution de l'énigme.Ou encore parce que je n'ai pas réussi à m'attacher à Adrien dont j'ai suivi les recherches mais en restant une observatrice extérieure : peut-être parce que, au final, sa personnalité m'a semblé un peu floue.
Le style de l'auteur est simple à lire même si certains termes techniques peuvent demander une petite plongée dans le dictionnaire.

En résumé : j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman qui se lit rapidement mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable : je lui donne la note de 13,5/20.

Merci qui ?
Merci aux Editions Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir ce livre dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict. Vous pouvez accéder aux sites en cliquant sur leur nom.
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 08:00
4e de couverture : pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de se fondre dans l'ébullition sociale des années soixante-dix, couv12475074.jpgelle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion d'échapper à son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit. Trente ans plus tard survient le 11 Septembre, et avec lui le temps du doute, de la remise en question, de la suspicion. Le passé d'Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler...

Mon avis : Douglas Kennedy nous trace dans une première partie la vie d'Hannah en tant que jeune femme et qui se retrouve tout à la fois, jeune épouse, jeune mère et dans un village esseulé du Maine. La deuxième partie de l'histoire, trente ans plus tard, met Hannah face à la disparition de sa fille Lizzie vraisemblablement à la suite d'une dépression causée par une rupture amoureuse.
J'ai trouvé ce roman bien long et bien lent, et à vrai dire, je n'ai pas vraiment trouvé de personnages sympathiques ou, en tout cas, attachant dans ce livre : que ce soit la mère d'Hannah qui est une vraie harpie, son père qui est volage, son mari qui l'ignore, son fils qui est plus ou moins psychorigide et j'en passe, la galerie est attérante ...
Quand aux problèmes d'Hannah, ils s'accumulent tellement sur sa tête que cela en est
trop manichéen ! N'allez pourtant pas croire que j'ai détesté ce livre, simplement avec la moitié moins de pages, cela aurait été tout aussi bien car même si le style de l'auteur est fluide et agréable à lire, il n'en reste pas moins une certaine lenteur à ce roman pour bien peu de révélation au final puisqu'il ne s'agit ni plus, ni moins que de traiter des déboires, désillusions et concessions que nécessitent une vie de couple au long cours.

En résumé :
je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté, je testerai sans doute un autre ouvrage de l'auteur et pour celui-ci je mets la note de 13/20.

Merci qui ?
Merci à Gyslaine qui m'a prêté ce livre et à Pimprenelle qui a la bonne idée de proposer de découvrir Douglas Kennedy en suggérant sur Livraddict de lire un titre de cet auteur puis de partager ensuite nos impressions par un billet.
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 17:00


Eh oui, en ces temps de froid polaire, j'ai besoin d'aller chercher ma dose de soleil ! Alors je vous laisse pendant quelques jours et je pars ici ....

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  desert--15-.jpgvacances 2006 038

     
















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vacances 2006 061vacances-2006-059.jpg 
 















Mais pas d'inquiétudes, j'emporte des livres avec moi et je reviens avec quelques billets qui ne demanderont qu'à être publiés.

A bientôt !















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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 08:15

4e de couverture : c'est une vallée immense, dont les habitants s'appellent les Touim's. Suivez bien la carte. Vous pourrez regarder pousser les Arbres-à-bateaux. Si vous aimez les labyrinthes, rendez-vous 201855_2733915.jpgdans la Forêt de l'Enfant Perdu. Rencontrez aussi Soyotte et Smargoule...

L'avis de Maxime : bon, pour commencer, je vous préviens de ne pas essayer de retenir les prénoms car entre nous, c'est super dur de s'en souvenir. C'est l'autobiographie d'un petit Touim's qui nous raconte ce qui se passe dans sa vallée, comment ils vivent, ce qu'ils font, comment ils s'occupent, enfin, tout.
J'aime beaucoup chez Ponti  son univers : je trouve ça bizarre, j'aime les prénoms, le paysage où ils habitent et leurs idées. Ce qui est moins bien, c'est que c'est trop court. Mais Ponti nous fait toujours rêver.
Je donne la note de 4/5 pour ce livre.

Mon avis : c'est en préparant le concours de professeur des écoles que j'ai découvert Claude Ponti et j'ai été immédiatement séduite par l'univers de cet auteur. "Ma vallée" reste mon album préféré et un de ceux préférés par Maxime, ce qui m'a incité à l'inscrire dans notre challenge des écoles.
La vallée de Claude Ponti est habitée par les Touim's et c'est l'un d'eux, Poutchy-Bloue qui nous parle de ce lieu magique : il nous présente sa famille, son arbre-maison (qui s'approche de la cabane dont peut rêver chaque enfant, voire chaque adulte) à l'aide de plans détaillés regorgeant de jeux de mots.
Mais il nous parle aussi des légendes de sa vallée (la forêt de l'enfant perdu, les enfants tombés du ciel, la nuit des Papas), des bizarreries de son monde (l'Arbre-aux-secrets, le grand vent et le vent moyen, la pluie), des personnages importants de la vallée (les Gouch'ni, le géant très triste, le roi des arbres), ses lieux particuliers (le cimetière, les îles, le théâtre des colères).
Bref, nous faisons un voyage dans un monde magique où se côtoient poésie et humour avec ce graphisme assez propre à Claude Ponti, tout en douceur et en rondeur.

En résumé :
Maxime attribue la note de 16/20 et de mon côté, c'est un 20/20 puisque je suis fan !

Le petit plus de Véro : "Ma vallée" de Claude Ponti est le deuxième livre lu dans le cadre du challenge Lectures d'école.

                                    CHALLE~2                     

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 19:26

4e couverture : ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuiscouv37226845.jpgquarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.
A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes.

Mon avis : après avoir tant entendu parler de Millénium que ce soit en en livre  ou en film, je ne pouvais que l'ajouter sur ma liste du Challenge Livraddict d'autant plus que j'aime particulièrement le genre "suspense".
J'ai donc entamé avec hâte ma lecture de ce premier tome pour découvrir rapidement que tout comme Henrik Vanger je tenais absolument à savoir qui avait bien pu tuer sa petite nièce. J'ai suivi l'enquête de Mikael concernant Harriet sans jamais vraiment entrevoir l'issue de l'histoire même si j'avais pressenti certaines révélations de la fin du roman. L'idée de faire mener une enquête par un journaliste économique et non par un policier est plutôt innovante et la résolution de la disparition d'Harriet m'a donc tenu en haleine : il n'en est pas de même pour le contentieux personnel de Mikael Blomkvist avec l'homme d'affaire Wennerström et j'avoue que la fin du roman m'a moins plus que le reste.
Si le personnage de Mikael m'a interressé, c'est clairement celui de Lisbeth Salander qui m'a séduit : j'aurai voulu en savoir plus sur son histoire et non pas devoir me contenter des quelques bribes habilement lâchées par l'auteur. J'ai aimé la dissonance de cette jeune femme, son aptitude à prendre sa vie en main à des moments douloureux de sa vie et j'espère qu'elle sera présente dans la suite de la saga.
J'ai trouvé le style de l'auteur très agréable à lire, sans temps mort avec des personnages plutôt fouillés et nul doute que je lirai la suite de la saga à la première occasion.

En conclusion : j'ai passé un bon moment avec ce premier tome auquel j'attribue la note de 15/20.

Le petit plus de Véro : il s'agit de ma quatrième lecture dans le cadre du challenge Livraddict 2010 et j'en profite dans mon tour du monde pour faire une escale par la Suède.
            Challenge livraddict 2010              logo3

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