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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 19:30


4e de couverture : Les cahiers secrets viennent compléter le premierNin.jpeg tome du fameux Journal d'Anaïs Nin avec Henry Miller et June, sa femme. C'est une confession impudique, sans parallèle dans les lettres contemporaines. Cependant qu'Anaïs, jeune mariée vit à Paris puis à Louveciennes avec son mari Hugo, elle rencontre Henry et June. Elle tombe amoureuse de la beauté de June et de la littérature de Henry ; elle brûle de connaître sa vraie nature, le monde du sexe, de la passion. Elle s'en approche avec June. Elle s'y lance à corps perdu avec Miller dès que June est repartie pour New York. Ces Cahiers secrets prennent la dimension d'un très grand roman d'amour en même temps qu'ils offrent un éclairage unique non seulement sur Anaïs Nin et Henry Miller, mais sur notre époque et sur toute femme en quête de son propre accomplissement. Ceux qui avaient été surpris par Vénus Erotica risquent de l'être plus encore par ces Cahiers secrets.  

 
Mon avis : plusieurs écueils se dressaient entre cette lecture et moi. D'une part, une biographie, d'autre part, un journal.... forcément, c'était compliqué et ça n'a pas loupé, je n'ai pas accroché à cette lecture.
Ni les crises conjuguales entre Anaïs et son mari, ni les émois divers et variés provoqués un coup par la beauté de June Miller, un coup par l'écriture d'Henry Miller n'ont trouvé le moindre écho chez moi. Je suis même tentée de dire qu'Anaïs Nim m'a vite agacée et que ses hésitations ont eu raison de ma patience.
Oui, Anaïs Nin fut une femme sulfureuse qui, bien que n'aimant plus son mari continua pourtant à rester avec lui en dépit de ses amants, de son admiration éperdue pour Henri Miller..., oui, elle compris peut-être plus vite que d'autres qu'elle peut tromper physiquement tout en restant fidèle à chacun des hommes qu'elle aime....

Alors, aux amateurs du genre, nul doute que ces Cahiers secrets plairont...

Bref, une lecture qui me conforte dans l'idée que les biographies ne sont pas ma tasse de thé. 

 

En résumé : pas mon genre de prédilection ... 13/20.  

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 12:00

4e de couverture : la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table rondeZimmer-1.jpg n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, sœur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au cœur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.                                                 

 

Mon avis :  Arthur et les chevaliers de la Table ronde, histoire maintes fois répétées... rien de nouveau sous le soleil me direz-vous ! Eh bien si, justement, du nouveau il y en a avec Les Dames du Lac, car lasse des héros masculins surexploités, c'est du côté des femmes de la légende que Marion Zimmer Bradley a tourné son regard ! Et  Entre Viviane, la Dame du Lac et grande prêtresse d'Avalon, Ygerne, sa soeur, mère de Morgane et d'Arthur, de Gueniève, l'épouse de celui-ci .... quelles femmes ! Mais c'est Morgane la Fée qui est au coeur du récit de ce premier tome dont la trame de fond met en exergue l'opposition entre deux mondes : celui des Druides et des croyances ancestrales païennes auxquelles vient se heurter de plein fouet le christiannisme en pleine expansion et ce, au moment même où se forme ce qui deviendra la Grande-Bertagne.
Un souffle épique et historique, de belles histoires d'amour, des aventures d'hommes d'un autre temps, des alliances et des trahisons, des légendes ... tout y est !
Un savant mélange de roman historique et de fantasy, de roman d'amour et de guerre, le tout pour mon plus grand plaisir !
     

En résumé : une lecture envoûtante ! 16/20 !

     

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30

4e de couverture : Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans :Pullman-1.jpg Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures.

Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord - est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises...

Jetée au coeur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter.

 

Mon avis : "c'est pas de chance", comme dirait l'autre, mais j'ai entamé la lecture de ce premier tome peu de temps après Ellana de Pierre Bottero et la comparaison n'a pas joué en faveur de Pullman dont j'ai trouvé la mise en place bien longue à se faire ! J'ai eu l'impression que ce premier tome ne démarrait jamais...plus de cinquante pages de lues et pas une avancée vraiment concrête... Et que de fouillis et d'explications alambiquées qui font, qu'au final, cette histoire de poussière reste quand même assez nébuleuse...
Je n'ai pas vraiment non plus accroché avec le personnage de Lyra même si, au fond, elle est plutôt dynamique et dévrouillarde ... Toutefois, ses réactions sont un peu tranchées à mon goût et je n'ai pas trouvé crédible le moins du monde, la manière dont l'auteur lui fait accueillir la découverte de ses parents pourtant préumés morts...
Bref, une déception que cette lecture... restent les deux tomes suivants dans ma PAL mais je ne suis pas convaincue aujourd'hui de les lire....

 

En résumé : un flop et un petit 12/20 pour cette lecture !

 

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 07:35

4e de couverture : Cul-de-sac est le récit d'un voyage au paradis desKennedy-copie-1.jpg grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille.

Mon avis : ce premier roman de Douglas Kennedy est initialement paru sous le titre de Cul-de-sac mais ses fans le connaissent peut-être sous le titre de Piège nuptial sous lequel il a été ensuite retraduit.
Ma première expérience avec cet auteur avait été assez mitigée et j'ai démarré cette lecture avec une certaine réticence. Réticence qui a rapidement cédé la place a un intérêt certain. Décidément, ce grand bush australien fait des ravages et en particulier auprès de Nick, qui, parti sur un coup de tête du Maine va se retrouver pris au piège dans une ville fantôme au fin fond du désert australien.
Douglas Kennedy manie l'humour à fond et peint une galerie de personnages qui vaut le détour. Comment ne pas compatir aux mésaventures de Nick dont, au final, le lecteur aspire à savoir comment il va bien pouvoir se sortir du guépier dans lequel il s'est mis. Si j'avais reproché une certaine lenteur au style de Kennedy, je dois qu'ici, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Bref, une seconde rencontre qui compense positivement la première !


En résumé : reste à trancher en faisant la belle et en lisant un 3e titre. Pour celui-ci, ce sera 15/20.

 

Merci qui ?
Merci à Micka qui m'a prêté ce livre et surtout qui m'a convaincu de ne pas rester sur ma première impression concernant cet auteur. Tu avais raison !

Les petits plus de Véro :
Un autre titre de Douglas Kennedy : Les charmes discrets de la vie conjugale de Douglas Kennedy.
D'autres titres sur l'Australie avec Le koala tueur et autres histoires du bush de Kenneth Cook mais aussi La vengeance du wombat et autres histoires du bush de Kenneth Cook

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:30

4e de couverture : Imaginez… Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami,Thilliez.jpg tous feux éteints. Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi. L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.

 

 

Mon avis : troisième roman de Franck Thilliez, La chambre des morts présente un double aspect. Tout d'abord, la Bête, celle qui représente l'aspect thriller du roman, d'autre part, Lucie Hennebelle, enquêtrice que l'auteur fera réapparaître en particulier dans La mémoire fantôme, qui introduit le côté policier.

Ce roman mêle habilement Thriller et polar même si, je dois reconnaître que j'ai préféré d'autres titres... Toutefois, ce roman est plutôt convaincant et offre une vision réaliste de la région Pas-de-Calais après la fermeture de ses mines. Une double intrigue, des personnages dans l'ensemble plutôt bien ficelé, malgré un petit regret sur la Bête dont, au final, nous ignorons les motivations. Et puis, une fin un peu trop rapide à mon goût.... Pour autant, je ne me suis pas ennuyée car ce thriller se lit très facilement.

Bref, un auteur qui réussit toujours à m'attirer dans ses filets !

 

En résumé : un thriller efficace même si ce n'est pas celui que je préfère de cet auteur. 15.5/20

     
Un clic pour d'autres titres de Franck Thilliez...

Fractures

La mémoire fantôme

La forêt des ombres 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:00


4e de couverture : en ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent couv56118141.pngsavant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...

 

Mon avis : Fondation est un des classiques de la SF. C'est le premier tome du Cycle de Fondation qu'a écrit Asimov bien qu'en réalité il soit le troisième épisode dans chronologie de cette saga. De fait, ayant été écrit en premier, il est fort possible, comme je l'ai fait, de le lire indépendamment du reste du cycle.
Situé dans un monde futuriste pour lequel la Terre n'est plus qu'une ancienne légende alors même que l'humanité a conquis l'espace et investit des milliers de planète sans jamais rencontré aucune autre forme d'intelligence, voilà qu'un jour, la psycho-histoire prédit l'anhilissement de l'Empire Galactique qui, depuis la planète-capitale Tantor, règne en maître absolu sur la Galaxie. Seulement 5 siècles sépare l'espèce humain de son déclin qui sera alors suivi par 30 000 ans de barbarie avant la renaissance d'un nouvel Empire. Seul espoir, La Fondation qu'Hari Sheldon met secrètement en place avec pour seul objectif, objectif ignoré de ses propres membres, réduire autant que faire ce peut la durée de cette nouvelle période obscurantiste...
J'ai beaucoup apprécié cette lecture ! Asimov nous entraine avec talent et douceur dans un univers qui pourrait bien être celui de demain... il nous prend au piège de cette histoire dans laquelle se lecteur se demande qui, du déterminisme ou du libre-arbitre, est maître de nos destinées ? Vaste débat qui ne demande peut-être qu'à trouver sa réponse dans la suite du cycle...

 

En résumé : une fort belle découverte et un roman auquel je donne la note de 15/20

Merci qui ?
J'ai lu ce livre il y  a plusieurs mois de cela et je dédie ce billet à un blogolecteur qui nous a quitté prématurément au moment même où je faisais cette lecture et me réjouissais à l'idée de pouvoir échanger avec lui sur ce roman.
Ce n'était pas lui qui m'avait donné envie de lire ce roman de SF mais il avait inscrit dans ma LAL quelques ouvrages de SF alors même que ce genre ne faisait pas partie, à tort, de ceux que je lisais régulièrement. Nous échangions parfois, en-dehors de Livraddict et de nos blogs respectifs.

J'espère que maintenant il rit au milieu des étoiles qu'il affectionnait tant...

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 11:30

4e de couverture :

1773 : MESMER INVENTE L'HYPNOSE Loevenbruck.jpg
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM

Mon avis : j'ai volontairement supprimé une partie de la 4e de couverture qui ne correspond absolument pas à ce premier tome de la série mais plutôt à la suite, et qui, comme souvent, en dévoile beaucoup trop. Je l'ai déjà dit mais je le répète, je suis assez surprise que les éditeurs ne soient pas plus attentifs aux 4e de couvertures qu'ils publient et qui, trop souvent à mon goût, déflore le sujet du livre concerné.

Pour en revenir à ce premier tome de la série Sérum, la lecture en est très facile. Le style est fluide : les personnages sont un brin caricaturaux à mon goût mais l'ensemble fonctionne bien.
Ce premier tome est l'occasion pour l'auteur de planter le décor, les personnages et ne vous attendez pas à vibrer sur quoi que ce soit car si intrigue il y a , nous n'en sommes qu'aux prémisses - et encore sans grande originalité pour l'instant - et le livre s'achève comme un feuilleton à rebondissement. Vous me direz que je n'ai pas à être surpise de cela dans la mesure où le titre même indique que l'on parle d'épisode.... Toutefois, je dirais quand même que l'auteur n'a pas réussi à sufisamment me "ferrer" et que je n'ai pas refermé ce premier tome en pestant de ne pas avoir la suite...

Bref, une lecture très rapide, un style plutôt agréable, pas vraiment encore un thriller pour moi et peut-être la lecture de la suite si l'occasion s'en présente... 

 

En résumé : c'est nettement moins prenant que Le testament des siècles que j'ai préféré d'où mon 14/20.

 

Du côté des challenges... 11/16 dans le baby-challenge thriller. Un clic sur le logo pour en savoir plus. 

thriller

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 10:00

4e de couverture : après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen,Martin.jpg Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Edward Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...

 

Mon avis : étranges sensations que celles liées  à la lecture de cette intégrale 1 de la saga car ce pavé de 786 pages comprend d'une part Le trône de fer et Le donjon rouge qui sont respectivement le premier et le second tome de la série.

Tout avait bien commencé et j'avais englouti ce qui correspond peu ou prou au premier tome d'une traite, et puis, je ne saurai dire pourquoi mais mon intérêt s'est émoussé et j'ai abandonné ce livre pendant une année. La reprise de la lecture fut ardue car les personnages sont nombreux, les liens et intrigues foisonnent et j'avais oublié purement et simplement un certain nombres de protagonistes.

En effet, George R. R Martin a créé un univers médiéval incroyablement riche, de type féodal dans lequel il instaure trois intrigues concomittantes : la conquête de la couronne des sept royaumes, la mise en place d'une défense au nord du royaume pour se préserver de créatures légendaires voulant envahir le royaume, les intrigues de la dernière survivante de la lignée renversée 15 ans auparavant par le roi actuel. Tout cela engendre une multitude de peronnages que nous suivons alternativement puisque chaque chapitre correspond à un des personnages principaux.  

Que j'ai peiné sur cette lecture dont j'avais pourtant entendue tellement de bien. Et pour tout dire, je ne l'ai toujours pas finie... j'en suis au 3/4 quart et de temps à autre, je grapille un ou deux chapitres, mais sans réellement réussir à être happée. Curieuse sensation : l'univers ne me déplait pas, certains personnages m'attirent voire m'intriguent mais je crois que le tout manque d'entrain et de dynamisme pour m'attirer vraiment et surtout que ces sempiternels changement de personnages cassent un rythme déjà trop lent pour moi : je suis habituée à des auteures (et non ce n'est pas une erreur de frappe, je parle bien de femmes) qui donnent plus de rythme à leurs écrits : Ann Mac Caffrey, Robin Hobb, Marion Zimmer Bradley...
Bref, une déception pour moi bien que je pense que les amateurs de fantasy puissent être totalement sous le charme de cette série.

 

En résumé : ce sera un one-shot pour moi et un soulagement pour ma PAL et mes finances... La lecture de la suite n'est pas prévue !  14/20

 

Merci qui ? Merci à Jessy_Violette qui a organisé une Lecture Commune sur Livraddict. Sans elle, je crois que j'aurais  abandonné ce livre sur lequel je m'essouflais. Un clic ici puis sur les noms des autres participants à cette LC pour connaitre leurs avis. 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 07:30

4e de couverture : "Papa m’a dit 100 fois comment il fallait que je sois".Dole.jpg Et surtout, "pas pédé". La consigne est claire et quand le narrateur se fait harceler par les gros bras du collège, il n’a qu’à se débrouiller tout seul. Heureusement que Sarah est là, qui n’a pas peur, elle. Pour le baume au coeur, c’est bien. Mais la question reste : comment gagner l’amour d’un père qui vous rejette pour ce que vous êtes ?

 

 

L'avis de Maxime : au départ, je voulais lire seulement quelques pages de ce livre coup de poing qui parle d'un sujet tabou. J'ai vraiment ressenti la douleur du narrateur. Moi qui suis dans les cours de récré, qui entend les insultes "pédé" d'un côté, "gay" de l'autre, si on se met à la place du narrateur qui vit une vie d'enfer, la violence du monde dans lequel il est, ça fait mal vraiment au coeur.

Avec cette lecture, je me suis mis à la place du héros et c'est terriblement blessant. On ressent le manque d'affection du narrateur qui a pour seule amie Sarah, une adolescente de son âge. Le pauvre garçon trouillard, petit et timide, se fait taper très violemment par Vincent et sa bande parce que cela les amuse et parce qu'il est homosexuel. Mais moi, je pense qu'homosexuel ou pas, nous sommes tous des Hommes et que ce n'est pas bien de discriminer des gens sous prétexte qu'ils sont homosexuels ou de les frapper : il faut réagir et les protéger, s'interposer.

Ce livre est très facile de lecture gâce à l'utilisation du pronom "je" qui permet de se mettre facilement dans la peau du héros. Pour ce livre que je conseille quand même a partir de 12 ans, ma note serait de 17/20.
Un grand merci à Jérôme pour le livre.

 

Mon avis : après l'avis "à chaud" de Maxime qui n'a pas voulu différer  la rédaction de sa chronique pour garder ses émotions vivaces, voici la mienne, qui est tout aussi enthousiaste.

J'ai également été touchée et émue par la fragilité de ce jeune garçon, souffre-douleur d'une bande d'ados dont il devenu le bouc-émissaire à cause de sa faiblesse physique et de ses manières pas assez viriles à leur goût. C'est d'ailleurs également l'avis de son père et cet anti-héros - dont l'auteur ne nous donne pas le prénom, peut-être pour rendre encore plus prégnant l'inexistence qu'il ressent à propos de sa propre personne - ne supporte plus le silence et les mensonges entre lui et ce père qui rêve d'un fils viril et n'ayant pas peur d'en découdre avec les jeunes de son âge...

Que de souffrances dans ce court livre ! Et avec quelle justesse Antoine Dole réussit-il à nous faire prendre conscience de la solitude de cet ado ! A l'heure du mariage pour tous et quand on sait qu'un adolescent sur quatre fait une tentative de suicide dans les années qui suivent la découverte de son orientation sexuelle, ce roman se propose comme une clé pour combattre l'homophobie et amorcer le dialogue enfant- parent sur ce sujet.

Bref, une lecture qui, une fois de plus, met en exergue l'importance de la communication entre enfant et parent !

 

En résumé : à lire, c'est tout ! 17/20. 

 

Merci qui ? Merci à Jérôme d'Une berge à l'autre, blog incontournable pour tous les amateurs de LDJ et de BD (mais pas que...) qui, suite à mon commentaire dans ce billet, nous a gentiment offert ce roman !

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:00

4e de couverture : lorsque Carlitos Alegre, 17 ans, décide d'assister à la fête Bryce.jpgque donne son aristocratique famille dans les magnifiques jardins de leur demeure liménienne, il ne se doute pas de ce qui l'attend. En invitant à danser la belle trentenaire, Natalia de Larrea, divorcée, fortunée et objet de la convoitise de tous les mâles présents, il déclenche une agitation que la façon de danser du couple va porter à l'incandescence. Une bagarre homérique va les obliger à s'enfuir.
Réfugiés chez Natalia, ils vont vivre une passion socialement scandaleuse et que personne ne leur pardonne. Le père de Carlitos attaque Natalia pour détournement de mineur, ce qui les oblige à mettre au point de nouvelles stratégies pour vivre leur passion, et les obstacles transforment la vie de Carlitos tout comme celle de la mondaine Natalia.
Les personnages secondaires, comme dans tout bon film, sont extraordinaires de bonté, de bêtise ou de méchanceté.

Avec ce récit d'abord hilarant puis plein de tendresse, Alfredo Bryce-Echenique nous éblouit par sa virtuosité littéraire et nous émeut par sa capacité à décrire les sentiments de son héros passant de l'enfance à l'âge adulte dans un groupe social et une époque aujourd'hui disparus.     

 

Mon avis : il ya des fois où la sauce ne prend pas... et ce fut le cas ici. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé ! A trois reprises, j'ai commencé ce roman... à deux reprises je l'ai repoussé et abandonné dans ma PAL : l'emploi de ce style indirect pour retranscrire pensées et paroles, enchaînées sans réelles transition, me déplaisant fortement. La troisième fois, j'ai persévéré, me disant que j'irai jusqu'au bout du chapitre. Hélas pour moi, que n'avais-je regardé auparavant où s'achevait le-dit chapitre car, dans ce roman, il n'y en a que quatre, chacun faisant grosso modo un quart du livre !! Visiblement, je suis restée hermétique à ce que d'aucun qualifie "d'humour décapant et savoureuse virtuosité littéraire" : personnellement, j'ai trouvé cela brouillon, difficile à lire et si, pour certains, cela relève du génie créatif, cela a été pour moi suffisamment pénible pour que j'abandonne ma lecture ce qui n'est pas monnaie courante.

Cela est pour le moins embêtant car Alfredo Bryce-Echenique, de ce que j'en ai lu, fait partie des incontournables de la littérature hispanique et Le Verger de mon aimée qui a remporté en 2002 le prix le plus populaire d'Espagne, le Prix Planeta, et a été vendu à 350 000 exemplaires. C'est vous dire si je m'attendais à autre chose et si je suis déçue de n'avoir pu mener cette lecture à son terme.
Bref, un loupé total... mais si certains d'entre vous ont lu ce roman et ont un avis plus enthousiaste que le mien, je me ferai un plaisir de mettre le lien vers leur billet ici afin de contrebalancer mon billet plutôt négatif. 

 

En résumé : une lecture abandonnée et donc sans note. 

 

Merci qui ? Merci à Evertkhorus car c'est dans le cadre  de son challenge, "Destination Pérou" que j'avais entamé cette lecture. Vous trouverez les avis des autres blogo-lecteurs - pour lesquels j'espère que leur lecture aura été plus intéressante - en cliquant sous l'image ci-dessous.

Perou.png 

 

Du côté des challenges....  Voici la 24e destination de mon challenge Et si nous faisions le tour du monde en lisant. L'accès aux autres pays traversés se fait en cliquant sur le logo !

logo3

 

Un clic pour d'autres auteurs sud-américains....        

Dossier de l'attentat d'Alvaro Uribe

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda  

Passé parfait de Léonardo Padura    

Les oreilles du Loup d'Antonio Ungar  

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