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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 06:45

4e de couverture  : Un garçon... couv60626213.jpg
Un dragon.
Une épopée...
Depuis des décennies, le mal règne dans l'Empire d'Alagaësia. Or, un jour, Eragon, un jeune fermier, découvre au coeur de la forêt une pierre magnifique.
Elle est si bleue, si lisse ! Fasciné, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit avec son oncle et son cousin. Comment pourrait-il deviner qu'il s'agit d'un oeuf, et qu'un dragon porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va éclore... ? Dès lors, la vie d'Eragon est bouleversée.
Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Guidé par les conseils de Brom, un vieux conteur, le garçon devra affronter, avec son dragon bleu, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains.

 

Mon avis : Eragon est rentré dans ma PAL après avoir emprunté par le plus grand hasard, le film éponyme à la médiathèque. J'avais trouvé celui-ci plutôt bien fait et avais été assez surprise de lire des critiques disant qu'il ne reflétait qu'assez médiocrement le livre. Du coup, ma curiosité naturelle m'a poussé à acheter le livre afin de me faire ma propre opinion !

Eh bien je dois dire que les critiques sur l'adaptation du film sont tout à fait justifiées même si je reste sur ma position en pensant qu'il s'agit malgré tout d'un bon divertissement. Le livre est beaucoup plus riche que le film.

 

J'ai particulièrement aimé les rapports qui se créent entre Eragon et Saphira, sa dragonne : leur relation évolue au fur et à mesure que les liens se resserrent entre eux tout au long des aventures et des embûches qu'ils affrontent ensemble. L'histoire est prenante : Eragon cherche à venger la mort de son père adoptif, quête qui le mène dans un premier temps à affronter les Ra'zac puis par la suite à tenter de sauver  l'elfe Arya. Dans un univers typique de la fantasy, l'auteur nous propose une histoire menée tambour battant et sans temps morts.

 

Les personnages crées par Christopher Paolini sont intéressants : outre Eragon et Saphira, j'ai particulièrement aimé Brom et Murtagh. Le premier, ancien dragonnier lui-même, est chargé de la protection et de l'éducation d'Eragon en tant que dragonnier. Sa disparition dans ce premier tome m'a chagriné... quant à Murtagh, voilà un personnage énigmatique avec des origines pour le moins difficiles et dont je me demande quelle va être l'évolution.

Une mention spéciale à Saphira ... vous savez que j'aime les histoires de dragons alors avec cette dragonne-là, me voilà comblée. Mélange à la fois de sagesse et d'impulsivité, d'humour et de sale caractère, elle a tout pour me plaire. Eragon pour sa part, évolue d'un simple paysan à un dragonnier en pleine découverte de ses pouvoirs et de ses responsabilités au fil de ce premier tome.

 

Bref, un bon roman de Fantasy avec les ingrédients typiques du genre !

 

En résumé : la suite est déjà dans ma PAL c'est donc que j'ai aimé ce premier tome auquel je donne la note de 15,5/20 mais vous l'aviez déjà deviné.

 

Le petit plus de Véro : retrouvez ici les autres avis des blogolecteurs de Livraddict avec lesquels j'ai fait cette lecture commune et encore une fois, un grand merci à Nadège/Ladyscar qui a été à l'initiative de cette LC !

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 08:10

4e de couverture : trois destins.Rives-du-fleuve.jpg
Trois accidentés de la vie.
Nora, treize ans, mais déjà adulte, à son corps défendant.
Toby, cinq ans et demi, blessé dans le corps de sa maman victime des brutalités de son papa.
Daniel, aujourd’hui médecin, solitaire, qui cherche le chemin qui le réconciliera avec les autres.
Trois rencontres du hasard et de l’espoir.
Trois histoires parallèles qui vont se croiser au fil de ce roman émouvant.
Un livre qui redonne confiance en la vie.

 

Mon avis : sur les rives du fleuve se croisent trois destins d'enfants même si l'un d'entre eux est "coincé" dans un corps d'adulte. De la détresse d'une petite fille devenue femme trop vite, à celle d'un enfant qui assiste impuissant au passage à tabac hebdomadaire de sa mère en passant par le désarroi d'un homme qui a subi des attouchements durant son adolescence, les doutes, les violences ressenties, les blessures ouvertes se mêlent et s'exposent.

Comment ne pas s'attacher à Nora, Toby et Daniel ? Chacun dans leur genre et leurs blessures, offrent une histoire, un parcours, une vie propre qui, pourtant, va finir par rencontrer celle des deux autres protagonistes avec des interrogations reflétant leurs âges.

Le style d'Adeline Yzac est tout en pudeur et en sensibilité. Sa plume légère exprime avec justesse les émotions des personnages sans tomber dans la sensiblerie.

Destiné à des lecteurs à partir de 12 ans, ce court roman permet d'aborder avec les adolescents des sujets graves et difficiles.

 

 En résumé : 16/20 et une belle découverte qui m'incite à aller découvrir d'autres livres d'Adeline Yzac.


Le petit plus de Véro : un livre que je n'aurai sans doute jamais lu, et ce serait bien dommage, s'il ne m'avait pas fallu trouver un auteur dont le nom commence par Y ! 

 

47668423 p

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:10

4e de couverture : Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos couv44325705.jpgen trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir...

 

 Mon avis : Lexi Smart, jeune femme de 25 ans engluée dans un job peu considéré, affublée d'une dentition et d'une chevelure peu avantageuses, acoquinée à un homme qui la traite mal, chute la veille de l'enterrement  de son père et se réveille trois ans plus tard, mariée à un homme beau et riche, dotée d'un corps de Barbie et promue directrice du Département dans lequel elle travaillait jusque-là. Mais, derrière la belle image idyllique, le miroir aux merveilles va peu à peu se fissurer, révélant les failles de ce monde bling-bling...

 

N'y allons pas par quatre chemins, Lexi Smart m'a franchement agacée. Certes, je suis loin d'être le coeur de cible de ce type de roman mais j'ai vite été ennuyée par ses remarques pseudo-humoristiques, ses interrogations "métaphysiques" et sa lenteur à comprendre ce qui lui arrivait.

Quant aux autres personnages, ce n'est guère mieux : évidemment, les "beaux" sont beaux, très beaux ... de l'héroïne à son mari en passant par son amant. Gageons qu'il s'agit là d'une critique de l'apparence contre ce qui fait la valeur d'une personne : toutefois, un peu plus de finesse à ce niveau-là ne m'aurait pas dérangé...
Car il faut bien dire aussi que les ficelles du roman sont grosses : dès le début du livre, la fin est devinée et rien ne vient faire basculer les évènements pressentis et dans la mesure où ce n'est pas le style de l'auteur qui pourrait retenir mon attention, il y a eu un ennui certain de ma part durant cette lecture !

 

En résumé : une lecture qui plaira sans doute aux amatrices du genre mais qui ne m'a pas convaincue d'où mon 13/20.

 

Le petit plus de Véro :

J'ai lu ce livre pour répondre au défi d'Aily (pour ceux qui auraient oublié, un petit clic ici) mais je suis au regret de lui dire que je ne lirai pas la suite et que je ne suis toujours pas attirée par la chick-lit !

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 09:10

4e de couverture : imaginez ! L'Angleterre des années soixante-dix, 517QFZYRVTL__SL500_AA300_.jpgsi pittoresque, si lointaine, avec ses syndicats propères et sa mode baba cool. Une image bon enfant que viennent lézarder de sourdes menaces : tensions sociales, montée de l'extrême droite, et une guerre en Irlande du Nord qui ne veut pas dire son nom.
Mais dans ces années où le pays va basculer de l'État-providence au thatchérisme et de la musique planante au punk, Benjamin, Philip, Doug et leurs amis ont bien d'autres choses en tête : s'intégrer aux cliques et aux clubs d'un lycée archaïque, oser parler aux filles, s'affirmer comme artistes en herbe, s'échapper de Birmingham l'endormie pour des aventures londoniennes... Trop innocents pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu'à ce que le monde les rattrape.
Dans ce roman foisonnant, qui comportera une suite, Jonathan Coe renoue avec la veine de Testament à l'anglaise, usant de tous les styles, entremêlant en virtuose récits et personnages, tirant d'une main experte tous les fils du destin, pour nous offrir à la fois une chronique adolescente tendre et drôle, un roman d'apprentissage nostalgique, et le tableau ample, grave et lucide d'un pays en pleine mutation.

 

Mon avis : voilà une 4e de couverture qui fait honneur au livre qu'elle retrace ! En effet quelle belle découverte que cet auteur avec ce roman narré par Benjamin qui nous offre une vision de l'Angleterre des années 70 dans la ville de Birmingham. Le choix de cette ville est l'occasion d'appréhender les rapports entre les différentes classes sociales et  la montée des mouvements musicaux punk au travers de la vie de Ben, Doug, Philippe et Claire tant au collège qu'en-dehors de celui-ci. Jonathan Coe nous plonge dans l'ambiance de ces années où le syndicalisme, le patronat et l'extrême-droite s'affrontent...

 

Le style de l'auteur sert admirablement ce roman dans lequel s'entremêlent narration, lettres, articles du journal de l'école ... le tout pour une vision entrecroisée de la petite et de la grande Histoire.

Les personnages sont merveilleusement mis en scène par Jonathan Coe : du taciturne Benjamin à l'audacieux Doug, en passant par Philippe, Claire et Cicely, tous ont leurs propres démons ou difficultés à surmonter.
Bref, un pur moment de bonheur que cette lecture que je vous recommande chaudement !

 

En résumé : quel bonheur de savoir qu'il existe une suite que je suis impatiente de lire en l'espérant aussi bonne que ce roman auquel je donne la note de 16/20.

 

Merci qui ?

Encore une fois, un grand merci à Livraison qui dans cet article m'a donné très envie de lire cet auteur ! Je suis ravie de savoir que nous ferons une lecture commune de la suite du diptyque avec "Le cercle fermé "... et je les remercie par la même occasion de leur patience pour fixer une date pour cette lecture !

 

Le petit plus de Véro ...

Voilà un excellent auteur pour passer par l'Angleterre dans mon tour du monde en lisant !

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 22:50

4e de couverture : pour Jill et Eustache, la vie est dure à l'école expérimentale ! couv31892211Un jour, voulant échapper à des élèves qui les brutalisent, les enfants ouvrent la petite porte du jardin. Au lieu de la lande morne et grise, ils découvrent une contrée radieuse, le pays d'Aslan, le grand lion. Celui-ci leur confie une mission: retrouver Rilian, prince héritier de Narnia, enlevé des années plus tôt par un horrible serpent...

 

Mon avis : fichtre, diantre ... j'ai lu ce tome, il y a peine trois semaines et je ne me souviens quasiment de rien si ce n'est que nos quatre protagonistes du départ ne sont pas cette fois-ci de l'aventure. En revanche, nous retrouvons Eustache déjà présent dans le tome précédents... que vous dire que vous sachiez déjà si vous avez les mes précédents billets ... Je m'essouffle à lire ces tomes qui n'arrivent pas à me convaincre : l'histoire me semble répétitive, bien que chacun des tomes soient différents. Mais je me lasse de ces personnages lisses et trop judéo-chrétien à mon goût.

 

L'histoire ici est un peu étrange : Eustache et une de ses amies d'école doivent retrouver Rilian, le fils du roi Caspian qui a disparu après la mort de sa mère. S'ensuit un périple dans un Narnia qui a changé depuis le dernier tome sans que l'on sache très bien comment et pourquoi. Je passerai sur la fin nébuleuse avec un roi Caspian mort mais pas vraiment ... bref, un dénouement sans queue ni tête selon moi ! Je ne vous cacherai pas ma satisfaction à l'idée qu'il ne reste plus qu'un tome à lire ...

 

En résumé : une lecture encore plus ennuyeuse que le précédent tome et qui récolte donc ma plus basse note soit 12/20.

 

Le petit plus de Véro : une telle constance à finir ce livre mérite bien que j'inscrive l'Irlande dans mon tour du monde en lisant !

 

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Un petit clic pour les autres tomes de Narnia ...

Le neveu du magicien

Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

Le cheval et son écuyer

Le prince Caspian

L'odyssée du passeur d'Aurore

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 17:50

4e de couverture : Eustache Clarence est le garçon le plus insupportable d'Angleterre. C'est du moins l'avis de ses cousins, Edmund et Lucy. Hélas, les voilà condamnés à le supporter couv31892211durant l'absence de leurs parents! Mais le jour où les trois enfants entrent dans un tableau et sont précipités dans les dots, à quelques brasses du navire de Caspian, roi de Narnia, Eustache perd sa belle assurance. Quelle part prendra-t-il à l'extraordinaire aventure qui les attend ?

 

Mon avis : lu en juillet, je dois bien avouer que ce 5e épisode des aventures de Narnia m'a plutôt assommé tant et si bien que l'idée même de chroniquer cette lecture me rebutait ...

Que la quête des sept seigneurs chassés de Narnia par l'oncle de Caspian des années auparavant m'a semblé lente et somme toute, assez inintéressante ! J'ai bien cru que Caspian n'arriverait jamais au bout de son voyage et moi au bout de ma lecture !

Certes, Lewis s'inspire d'Homère, certes, encore, la plupart des péripéties font allusion à des grands thèmes de la mythologie mais, les personnages sont pénibles, en particulier Eustache, parfaite tête à claques, et les ficelles sont grosses et maintes fois utilisées au cours des tomes précédents.
A vrai dire, Lyra Sullivan a expliqué ce que je ressens très bien aussi, je vous invite à aller voir son article en cliquant sur son nom...

 

En résumé : une lecture ennuyeuse auquel je donne la note de 13/20.

 

Un clic pour accéder aux billets des autres tomes de Narnia :

Le neveu du magicien

Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

Le cheval et son écuyer

Le prince Caspian

 

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 21:30

4e de couverture : le jeune Vladimir voulait juste faire rire. 22.jpgA l'occasion de la naissance du tout petit riquiqui duc Ivan, en l'an de grâce 1720, il avait composé un innocent poème plein de mots en V et de rimes en vlan ! Mais le grand-duc prit la mouche. Pour que plus personne ne reprenne en chœur le poème devenu chanson à succès, le grand-duc eut une idée formidable : interdire tous les mots contenant la lettre V. D'abord sous peine d'amende. Puis d'avoir la langue coupée. Une police spéciale de Répression du V fut créée pour surveil..., non, pour écouter les conversa... heu, les bavarda... oh, zut ! Est-ce encore possible de parler ?

 

Mon avis : quand Pimprenelle a organisé une lecture autour des oeuvres de Marie-Aude Murail, j'ai sauté sur l'occasion de lire " 22! " qui fait partie des livres achetés pour mon fils car, je me souvenais du billet enthousiaste de Lasardine (un clic ici pour le (re)découvrir).

Une fois de plus, le talent de l'auteure a frappé et je me suis régalée durant cette lecture ! L'histoire est à la fois rigolote et attendrissante : quel désespoir de vivre dans un monde sans V mais quelles situations cocasses aussi avec le ministère de la répression du V !

 

Mon oeil professionnel a  découvert des trésors dans ce roman d'une cinquantaine de pages : bien entendu, tout le travail sur les synonymes prend une saveur bien différente d'un cours de grammaire traditionnel et voilà le vocabulaire de nos enfants qui s'enrichit sans y paraître. De plus, selon le personnage qui s'exprime, Marie-Aude Murail emploie ou non la lettre V ce qui est bien utile pour travailler le point de vue des personnages avec les élèves.

Mais, j'ai également aimé l'aspect portant sur le message de tolérance et d'ouverture à la critique humoristique : terriblement d'actualité ce " 22 !" qui rappellera à ceux qui furent amateurs des chroniques humoristiques de Stéphane Guillon et de Didier Porte sur France Inter qu'il n'y a pas que chez les Tsar du 18e siècle qu'il ne fait pas bon se montrer humoristiquement critique des gouvernants !  

 

Cerise sur le gâteau, les illustrations du roman sont réalisées par Yves Pommaux, auteur français de littérature d'enfance et de jeunesse ainsi que de bande dessinée  dont vous connaissez peut-être " La fugue " ou " L'Île du Monstril " ou encore la série des John Chatterton ...

 

En résumé : bref, voilà de bonnes raisons de lire ce roman auquel je donne la note de 16/20. 

 

Le petit plus de Véro :

Retrouvez tous les billets sur les livres de Marie-Aude Murail lus dans le cadre de la lecture du mois chez Pimprenelle.

 

logo-mam.jpg

 

 

Un petit clic pour un autre titre de Marie-Aude Murail...

Le hollandais sans peine.

 

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:00

4e de couverture : Zola brûlait d'écrire Nana. "Je crois que ce sera bien raide. couv6577448.jpgJe veux tout dire, et il y a des choses bien grosses. Vous serez content de la façon paternelle et bourgeoise dont je vais peindre les bonnes "filles de joie". En fait de joie, l'actrice, Nana, dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir. En se détruisant elle-même, elle donne le coup de grâce à une société condamnée, détestée par Zola. Neuvième volume de la série des Rougon-Macquart, Nana est le plus enivrant d'érotisme et de passion déchaînée.

 

Mon avis : j'ai lu avec beaucoup de plaisir L'assommoir il ya quelques années, aussi en voyant Nana dans le challenge Livraddict, j'étais heureuse de retrouver la plume de Zola. Hélas, le charme n'a pas opéré ....

L'histoire se déroule au 19e à Paris et raconte l'ascension sociale de Nana, assez piètre actrice mais dont l'apparition presque nue dans une pièce lui apporte la notoriété. S'ensuit alors ses aventures amoureuses et leurs conséquences sur les protagonistes du roman.

Il faut bien dire qu'aucun des personnages n'a vraiment retenu mon attention, ne ne m'a particulièrement intéressé. Cette lecture fut laborieuse et certains paragraphes survolés tant l'histoire et le style ampoulé de Zola  m'ont ennuyé  dans ce roman ! Ceci expliquant cela, mon billet sera cette fois-ci très court car je ne vois pas grand chose à ajouter si ce n'est qu'avec 20 romans, la fresque des Rougon-Macquart comporte suffisamment de titres pour que ma prochaine lecture de Zola compense celle-ci.

 

En résumé : une lecture fastidieuse pour ce roman auquel je donne la note de 13/20.

 

Le plus de Véro : voici ma 11e lecture dans le cadre du challenge Livraddict.

 

Challenge livraddict 2010

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 18:35

4e de couverture : nous sommes dans les années cinquante. Au large couv51580637.jpgde Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.

 

Mon avis : appelés à résoudre l'énigme de la disparition de Rachel Solando, le marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule débarquent sur Shutter Island à la veille d'une tempête. Bloqués sur l'île, ils doivent découvrir comment cette patiente a réussi à s'échapper d'une cellule fermée de l'extérieur. Les voilà plongés dans un univers inquiétant, au milieu d'éléments naturels déchaînés, cherchant à découvrir les secrets cachés de cette prison-hôpital où sont enfermés les criminels les plus violents. S'ensuit alors une enquête à rebondissements où les apparences sont parfois trompeuses et dans laquelle des personnages troubles gravitent autour des marshall.

 

Teddy Daniels et Chuck Aule sont des personnages attachants chacun à leur manière. J'ai aimé l'évolution de la relation entre ces deux hommes qui viennent tout juste de se rencontrer pour former une nouvelle équipe dont la première enquête sur cette île, s'avère des plus délicates.  

L'histoire est admirablement bien ficelée par l'auteur qui mêne son lecteur par le bout du nez jusqu'à un dénouement stupéfiant !

Si le genre du roman policier s'adapte parfaitement à Shutter Island, ce roman a aussi un aspect de thriller par la tension qui augmente au fil de l'avancée de l'intrigue. En tout état de cause, une première lecture palpitante qui m'incitera à découvrir d'autres romans de Dennis Lehanne.

 

En résumé : à recommander aux amateurs de polars qui apprécient une touche de suspens ! Un 16/20 bien mérité et l'envie très forte de voir désormais l'adaptation cinéma !

 

Merci qui ?

Merci à Neph dont l'article m'a donné envie de lire ce roman !

 

Le petit plus de Véro...
En cliquant ici, vous trouverez les sujets de discussions du Book club de Livraddict sur ce roman !

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:22

4e de couverture : dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils Barjavel.jpgsondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace...

Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère ? La nuit des temps, c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Elea et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.

 

Mon avis : voici un roman de science-fiction pour le moins original et avec lequel je me suis purement et simplement régalée !

L'histoire se passe au pôle sud sur le continent antarctique. Grâce à un nouvel équipement, les chercheurs sur place détectent la présence de ruines dont ils estiment qu'elles datent de 900 000 ans ! Mais, le plus surprenant est l'existence d'un signal émis par un émetteur depuis des centaines de milliers d'années.
Cette découverte est alors l'occasion d'un giganstesque mouvement d'entraide international tant au niveau logistique que scientifique afin de percer le mystère, les enjeux politiques et financiers n'étant tout de même pas perdus de vue par les grandes puissances mondiales.

 

Outre l'histoire qui, en elle-même est prenante, Barjavel dresse le portrait de personnages hors du commun, en particulier avec Elea, cette femme choisie par la civilisation disparue pour survivre à la destruction du monde en vertu de ses qualités physiques et intellectuelles. Et que dire de son amour et de la relation qu'elle vit avec Païkan, amour dont la force et l'intensité sont décrits avec sensibilité par l'auteur ? 

 

Difficile de rendre justice à ce livre dans lequel tout m'a plu : de l'histoire à la plume de l'auteur, des personnages à la critique sociale, de l'histoire d'amour au message universel de partage des ressources ... cette première lecture m'a happée par son intensité, son suspense et l'envie que j'avais de connaître la suite de l'histoire d'Eléa.

 

Chacun peut trouver son bonheur dans ce roman : les amateurs de science-fiction se réjouiront du monde et de l'histoire élaborée par Barjavel, ceux qui aiment les belles histoires d'amour tomberont sous le charme d'Elea et de Païkan, ceux qui apprécient les critiques sociales trouveront du grain à moudre dans la présentation que l'auteur fait de cette civilisation perdue...

 

Conclusion : un vrai coup de coeur pour ce roman auquel je donne la note de 19/20 ! Ai-je encore besoin de vous encourager à le lire ?

 

Merci qui ?

Il faut reconnaître que je me suis privée à tort pendant des années de lire Barjavel et ce, pour des à-priori infondés. C'est tout à la fois Livraison, Lexounet et Ladyscar (Nadège) qui m'ont incité à passer outre mes réticences.
Livraison dans cet article a éveillé ma curiosité et inscrit ce livre dans ma wish-list. Lexounet par son défi "Tu es mal noté mon pauvre, on va arranger à ça" et Nadège par sa pugnacité ont contribué à faire de "La nuit des temps", une lecture commune pour le 21 septembre à laquelle je me suis inscrite. Et quelle merveilleuse idée : un grand merci à eux trois pour cette découverte !

 

Un extrait qui me plaît et qui donne à réfléchir ...

P199 : " Le système de la clé permettait de distribuer la richesse nationale en respectant à la fois l'égalité des Gondas et l'inégalité de leurs natures, chacun dépensant son crédit selon ses goûts et ses besoins."

 

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