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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 15:00

4e de couverture : voilà la vie conjugale, une association de tueurs qui s'enSchmitt.jpg prennent aux autres avant de s'en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Lorsque vous voyez un homme et une femme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l'assassin.

 

Mon avis : Petits crimes conjugaux est la mise à nu des soucis conjugaux de Lisa et Gilles. Le début de la pièce s'ouvre sur le retour chez lui de Gilles qui, amnésique suite à une chute, ne se souvient plus de rien. Lisa, raconte à son mari l'homme qu'il est, le couple qu'ils forment. Rapidement pourtant, certaines failles apparaissent et l'on sent que le couple ne va pas aussi bien que Lisa le dit....

 

Encore une fois, je suis frappée par la justesse de la vision de cet auteur. Cet aspect m'avait déjà marqué dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran mais ici, je dois dire que sa délicatesse ressort encore plus dans cette pièce. Je suis étonnée de cette aptitude à se mettre à la place de ces personnages et en particulier quand Lisa parle. Si je n'avais su qui était l'auteur, j'aurai parié pour une femme.

 

Mêlant finesse d'analyse, lucidité caustique mais aussi sensibilité, Eric-Emmanuel Schmitt sait mettre en exergue les failles de ce couple : la confiance qui s'est effritée, la fidélité remise en cause, l'usure de la vie commune... Il analyse à quel point des pulsions de haine peuvent cohabiter avec l'amour inconditionnel de l'autre. En filigrane reste la question essentielle : l'amour surmonte-t-il tous les obstacles ? Pour y répondre rien ne vaut la lecture de ces 120 pages !

 

En résumé : un coup de coeur pour cette pièce qui m'a beaucoup touchée ! 17/20.

 

Merci qui ? Merci à celui qui m'a prêté cette pièce et qui se reconnaîtra : que tes projets concernant cette pièce aboutissent.... Un petit clin d'oeil pour toi avec les extraits choisis.

 

Extraits choisis... 

Gilles : Lisa, le couple est une maison dont les habitants possèdent la clé. Si on les enferme de l'extérieur, elle devient une prison et eux des prisonniers.
Lisa : Connais-tu des gens qui vont quelque part pour s'en évader ? Tu es comme ça.
Gilles : Non.
Lisa : Tu vois des femmes, tu as des rendez-vous, tu grouilles de désirs.
Gilles : Tu es ma santé. Mes rencontres sont ma fièvre.
Lisa : Tu t'enrhumes beaucoup.
Gilles : C'est ce que tu crois. Tu n'en sais rien. 
Lisa : Non. Mais j'imagine...
Gilles : Tu sais ou tu imagines ?
Lisa (hurlant). J'imagine ! Mais c'est pareil. Ca fait aussi mal !
Gilles : Peut-être plus.
p. 102 et 103.


Gilles : Je t'adorais et j'oubliais de te le dire. Je ne suis qu'un homme Lisa et la caractéristique des hommes, c'est qu'ils refusent leur destin. Ils préfèrent leur liberté. Mais qu'est-ce que c'est, une liberté qui ne s'engage pas ? Une liberté creuse, vide, inconsistante, une liberté qui ne choisit rien, une liberté velléitaire, une liberté préventive. Les hommes fantasment la liberté plus qu'ils ne l'utilisent, ils la gardent précieusement sur une étagère au lieu de l'employer. Là, elle sèche, se racornit et meurt bien avant eux. Car la liberté n'existe que si l'on s'en sert. Les hommes sont silencieusement romanesques : ils vivent quelque chose et se racontent autre chose. Ils doublent leur vie d'une autre vie, secrète, désirée, imaginée, dont ils sont les poètes muets.
p.114

 

Un clic pour d'autres titres d'Eric-Emmanuel Schmitt...

L'enfant de Noé

L'évangile selon Pilate

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran


Du côté des challenges... 
Un clic sur le logo pour accèder aux autres pièces. 

53918172 p-copie-1

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:30

4e de couverture : au cœur de la Brigade criminelle, le commissaire couv42626767.gifAdamsberg vaque à ses occupations. Même si Veyrenc, son ancien rival des Pyrénées, hésite encore à revenir, le reste de l’équipe évolue paisiblement : Rettancourt reste la grande « génératrice d’énergie », le chat dit « La Boule » dort toujours sur la photocopieuse, Danglard avec son verre de vin blanc développe un immense savoir, Mercadet est toujours à moitié endormi, Froissy fait des allers-retours entre sa réserve de nourriture et son bureau.

Une petite dame âgée attend le commissaire sur le trottoir, elle vient de Normandie. Ils n’ont pas rendez-vous, mais il n’y a qu’à lui qu’elle veut parler. Une nuit, dans son village, sa fille a vu « l’Armée furieuse », c’est-à-dire une cohorte de morts vivants qui vient enlever les pires personnes des environs. Meurtriers, voleurs, tous ceux qui n’ont pas la conscience tranquille se sentent menacés. Cette vieille légende est le signe que de multiples assassinats vont se produire. Loin de sa circonscription, Adamsberg va pourtant accepter d’aller enquêter sur place, dans le village terrorisé de superstitions et de rumeurs sauvages. Aidé de la police locale, de son fils (qu’il a découvert dans Un lieu incertain), et de quelques complices, il tentera de protéger les mauvaises personnes contre le mauvais sort.

 

Mon avis : voici Adamsberg a la tête d'une double enquête, l'une à Paris où Momo-mèche-courte est accusé d'avoir mis le feu à la voiture d'un grand industriel, l'autre en Normandie où l'Armée furieuse datant du XIe siècle vient réclamer quatre assassins de la petite bourgade d'Ordebec.

Fidèle à lui-même, Adamsberg, de troubles en absences, de méditations en illuminations, d'errances en pensées qui lui échappent, va mener ses enquêtes avec ses fidèles collaborateurs : Danglard bien sûr, mais aussi Veyrenc sans oublier l'incroyable Retancourt et la présence d'Armel, le fils d'Adamsberg.

A son habitude, l'auteure nous entraîne dans son sillage sans que l'on ne décèle qui tire les ficelles et c'est toujours un réel plaisir que de suivre cet incroyable enquêteur qu'est Adamsberg : la plume de Fred Vargas est toujours aussi agréable à lire, les dialogues s'enchaînement, les images tournent pour le plus grand bonheur du lecteur.

Même si ce roman de Fred Vargas, peut, comme tous ses autres titres, se lire sans avoir lu ses autres romans, il me semble que pour celui-ci, avoir lu Un lieu incertain apporte un plus à la compréhension des rapports entre Adamsberg et Zerk ou entre Danglard et Veyrenc.

Bref, ce "dernier" Vargas mérite d'être lu et si vous aimez déjà Adamsberg, vous ne serez pas déçu par cette Armée furieuse.

 

En résumé : toujours du très bon polar qui mérite largement son 15,5/20.

 

Merci qui ?

Merci à Karen pour ce prêt !

 

Un clic pour d'autres titres de Fred Vargas….

L'homme aux cercles bleus

Un lieu incertain

Salut et liberté

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 08:00

Mon avis : " Tout a commencé le jour où les oies sauvages sont passées yzac
au-dessus de ma maison.
Je m'en souviens très bien.  
C'était au mois de mars dernier. Le trois. Un samedi."

 

C'est volontairement que je ne commence pas ce billet par la 4e de couverture car celle-ci en dit trop et je ne peux que vous conseiller de lire ce roman sans même y jeter un coup d'œil. Je vous ai donc mis à la place, les premières lignes de ce roman.

C'est Ange, un jeune garçon de douze à treize ans, qui parle … dans ce village de la région bordelaise, tout le monde le connaît et tout le monde connaît également les histoires de famille d'Ange mais personne n'en parle même si, autour de lui, certaines personnes s'inquiêtent pour lui et tentent de lui apporter leur soutien : il y a René son voisin et Madeleine, la mère de celui-ci et puis aussi Monsieur Pagès son prof principal. Mais souvent, Ange se renferme pour échapper à la réalité jusqu'au jour où…

Je vais arrêter là ce résumé et vous redire encore une fois à quel point je trouve l'écriture d'Adeline Yzac enpreinte de douceur, de beauté, de poésie … et aussi de douleur, celle de ces adolescents dont elle sait à merveille retranscrire les peines, les hésitations et les peurs. Le tout dans un roman qui se lit facilement et rapidement mais qui laisse une trace au cœur…

Bref, ce livre est un coup de cœur, comme l'avait été, ma lecture de "Les trois rives du fleuve". A ceux qui n'ont encore jamais eu la chance de croiser sa plume, je ne peux que conseiller vivement de la lire.

 

En résumé : 17/20 pour ce titre et l'envie toujours plus forte de continuer à découvrir cette auteure !

 

Un clic pour un autre titre d'Adeline Yzac…

Les trois rives du fleuve

 

4e de couverture : les histoires de famille d'Ange, tout le monde les connaît mais personne n'en parle au village et au collège. Et tous ces mots et ces sentiments qu'il garde en lui sont plus lourds qu'un secret. Dans un bureau, un cabinet comme on dit, il rencontre pour la première fois quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui l'écoute. Alors sa bouche déballe toutes ses affaires, la honte qu'il a de son père. Et la femme, assise dans son fauteuil, écoute les histoires nulles de sa vie nulle, sans le juger. Un jour, Ange volera de ses propres ailes, comme les oies sauvages qu'il aime voir passer dans le ciel.

 

Du côté des challenges...

BANNIR~1 

 noatation-coeur

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 16:50

4e de couverture : tout le monde cache quelque chose. Bauwen.jpg
Votre voisin, votre femme, votre ami...
Et si vous pouviez tout savoir ?
Connaître leurs peurs, leurs secrets intimes ?
Dix candidats, dix secrets.

Des gens comme vous et moi. Enfin comme vous surtout. Parce que moi, je ne suis pas au programme : je suis l'invité surprise. Celui qui rôde en attendant son heure. Celui qui va les embarquer là où rien n'est prévu. Dans mon jeu sanglant. Mon propre mystère.

 

Mon avis : j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'univers de ce thriller. Non pas que l'écriture soit en jeu : le style de Patrick Bauwen est agréable à lire, les chapitres s'enchaînent très rapidement. Disons plutôt qu'une certaine lenteur accompagne le début du roman et j'avais l'impression que "ça" ne démarrait pas, qu'encore une fois j'étais plus dans un roman de type policier que dans un thriller.
Et puis, aux 2/3 du roman (et si j'avais malgré tout été jusque là, c'est bien que cela n'était pas si ennuyeux que cela !), d'un coup, le déclic s'est produit et là, effectivement, j'étais dans un thriller dont j'avais envie de connaître l'issue.

Une petite restriction peut-être sur la fin dont je m'étais doutée depuis le départ et sur laquelle j'aurais aimé être surprise...

En résumé, un mélange des 10 petits nègres et de Secret story pour un thriller qui fonctionne plutôt pas mal !

 

En résumé : 14/20 pour ce thriller un peu long à démarrer à mon goût mais avec l'envie de lire Monster qui semblerait meilleur que ce roman-ci.

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 07:00


4e de couverture :
lorsque Ethan Muller met la main sur Kellermanune série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans dans une maison délabrée. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie. Mais les ennuis commencent lorsqu’un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes des années plus tôt d’un mystérieux tueur en série. Ethan va alors se lancer dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession.C’est le début d’une spirale infernale à l’intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers.

 

Mon avis : il y a quelques temps, j'avais vu énormément de billets sur ce roman mais sans être convaincue au point d'inscrire ce roman dans ma LAL. Et puis, alors que j'étais en quête d'un audio-livre, voilà que Les visages m'est apparu dans le rayon de la bibliothèque et que je me suis dit "allez, pourquoi pas ?!".
Bien m'en a pris car j'ai franchement aimé cette histoire. Rendons à César ce qui lui appartient, je tire un coup de chapeau à
Hervé Bernard Omnès, qui, lui, est la voix de cet audio-livre jouant et alternant parfaitement les deux aspects du roman : d'une part, le suspense de l'intrigue criminelle et d'autre part, l'angoisse psychologique de son héros.
La mise en forme du roman m'a plu : l'alternance entre les retours en arrière dans l'histoire de la famille Muller et la quête autour de l'identité de Victor Crack permet d'entretenir le suspense et donne envie d'aller en plus en avant dans l'histoire.
J'ai aimé l'humour de l'auteur qui s'inscrit dans un ton résolument moderne.
En bref, un style vif et dynamique, une histoire intéressante : que demander de plus ?

En résumé  : 15/20 pour une première rencontre réussie avec cet auteur !

 

Le petit plus de Véro : "Jusqu''à la folie" est dans ma PAL.... affaire à suivre donc !

 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 19:00

Winckler.jpg4e de couverture : " Pourquoi venez-vous me voir, ce soir ?
Parce que je ne sais plus quoi faire.
Parce que ça fait trop longtemps que ça dure.
Parce que ça ne peut plus durer.
Parce que je n'ai pas trop le choix, si ça ne dépendait que de moi, vous savez, les médecins, moi, moins j'en vois, mieux je me porte..."
Dans la salle d'attente du docteur Bruno Sachs, les patients souffrent en silence. Dans le cabinet du docteur Sachs, les plaintes se dévident, les douleurs se répandent. Sur des feuilles et des cahiers, Bruno Sachs déverse le trop-plaint de ceux qu'il soigne.
Mais qui soigne la maladie de Sachs ?

 

Mon avis : il est des lectures qui éclairent. En voici une qui me permet, peut-être, aujourd'hui de mieux de comprendre le dévouement d'un médecin que je connais...

Bruno Sachs est un médecin de campagne qui vient de s'installer dans une bourgade de province : ce médecin-là est un humaniste dont l'objectif premier est de soulager ses malades de leurs souffrances physiques mais aussi psychiques.
A la manière des impressionnistes, Martin Winckler dévoile son personnage petit à petit : chaque patient raconte sa rencontre avec Bruno, puis ses visites au cabinet ou à domicile. Par petites touches, par les regards et les rencontres croisées de ses patients s'élabore alors sous les yeux du lecteur l'image et la personnalité du médecin.

Mais ce roman est aussi l'occasion pour l'auteur, médecin lui-même, de mener une réflexion sur le rôle du médecin et encore plus quand il reste, comme ici, en pleine campagne, un des derniers remparts contre la solitude ou l'oubli car, ce texte est avant tout une belle aventure humaine, relationnelle : celle d'un médecin qui croit en son métier, qui aime le genre humain et qui ne compte ni son temps, ni son énergie pour soigner ses patients.

En bref, j'ai plongé totalement dans l'univers de ce médecin, me laissant prendre et charmer au fur et à mesure de ma lecture, impatiente de la poursuivre et de savoir comment les uns et les autres allaient évoluer.

Ce livre est un coup de coeur, une belle rencontre : je vous recommande chaudement cette belle histoire humaine ...

 

En résumé : une belle découverte qui m'a laissé sous le choc ; des semaines après l'avoir lu, ce roman reste prégnant dans ma mémoire... Ca mérite bien un 17/20, non ? 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 10:00

4e de couverture : de nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que Rice.jpgtourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire.

 

Mon avis :  si pour l'éditeur, "Comme l'interviewer, nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant ou l'atroce le dispute au sublime", je dois dire que pour ma part, je suis restée de marbre face à cette lecture. Mes lecteurs habitués savent que je ne suis pas friande d'histoire de vampires, qui globalement et assez inexplicablement, n'éveille aucun intérêt chez moi...

Ayant lu moult billets flatteurs sur ce roman, je me suis même dit que,  peut-être, ce livre étant particulièrement bien noté chez les Livraddictiens, qui plus est en catégorie "thriller " et "fantastique", j'allais changer d'avis... Mais non, pas de surprise mais plutôt un ennui certain qui, au bout de 100 pages m'a fait abandonner le livre : et pourtant, je ne suis pas coutumière du fait (les plus curieux pourrront s'en faire une idée en cliquant ici (c'est tout en bas de la page) ! Que dire ... je me suis sentie engluée dans ce récit qui, d'une part, n'a pas réussi à m'accrocher et que, d'autre part, j'ai trouvé long et lent. Désolée pour les fans, mais Entretien avec un vampire m'est littéralement tombé des mains...

Bref, je n'ai pas aimé !

 

En résumé : pas de note pour un roman que je n'ai pas pu lire jusqu'au bout.

 

Le petit plus de Véro : ne vous arrêtez pas à mon avis et pour des critiques beaucoup plus positives, allez faire un tour par  !

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:50

4e de couverture : le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d'une affaire de meurtre abominable, son enquête n'avançait pas. Lorsqu'il apprend le suicide de son frère, connelly.jpgJack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d'y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d'autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d'adieu composées d'extraits de poèmes d'Edgar Poe. Un effrayant tableau d'ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu'une enquête soit ouverte sur ces suicides en série.

 

Mon avis : il fallait bien que j'y arrive un jour jusqu'à ce fameux Connelly dont je lisais le plus grand bien sur les blogs.... eh bien, rencontre réussie !

Voilà un excellent polar : un méchant très méchant mais aussi très tordu ... si, si, en voilà un qui n'est vraiment pas d'aplomb et dont le passe-temps favori est de tuer des policiers tout en faisant croire qu'ils se sont suicidés. Jusqu'au jour où, en tuant Sean McEvoy, voilà que le frère jumeau de celui-ci, Jack, refuse de croire à la thèse du suicide et, en bon journaliste qu'il est, découvre qu'un meurtrier en série sévit sous les suicides de certains policiers. Jack décide alors de mener l'enquête...

 

J'aime la manière dont Connelly dépeint ses personnages : disons-le tout net, au départ Jack ne m'était guère sympathique et pourtant, au fil de pages, l'auteur réussit à montrer toute la complexité de son personnage... La galerie des autres acteurs du roman est riche en subtilités et contrastes avec un beau panel allant de la belle jeune femme à laquelle tout semble réussir au vieux flic grincheux !

Rien à redire concernant ce policier : écriture rythmée et dynamique, style percutant et agréable à lire, intrigue tortueuse et qui, je l'avoue, m'a menée par le bout du nez !

Bref, un bon polar à déguster !

 

Mon avis : belle première rencontre qui mérite un 16/20.

 

Merci qui ?

Merci à  Flo qui, depuis longtemps déjà, me disait de me lancer dans la lecture de Connelly : c'est avec ce billet qu'elle m'a définitivement convaincue !   

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 07:30

4e de couverture : dans l'Etat du Kentucky, au XIXème siècle. Mr Shelby est un riche propriétaire terrien. Chez lui, les esclaves sont traités avec bonté. Cependant, à la suite de La-case-de-l-oncle-Tom-001.jpgmauvaises affaires, il se voit obligé de vendre le meilleur et le plus fidèle d'entre eux, le vieux Tom. Tom, qui s'est résigné à quitter sa famille, rencontre la jeune et sensible Evangeline Saint-Clare, qui incite son père à l'acheter. Un intermède heureux dans sa vie, mais qui sera de courte durée car il va être vendu une nouvelle fois...

 

Mon avis : classique parmi les classiques de la littérature de jeunesse, voilà pourtant un titre que je n'avais jamais lu jusqu'à présent.

Si j'ai trouvé le thème intéressant, autant avouer que le roman en lui-même ne m'a pas particulièrement emballé. Non pas que je me sois franchement ennuyé mais à vrai dire, j'ai eu l'impression de "déjà vu". Pour autant, je veux bien croire que lu à l'âge pour lequel il a été pensé par l'auteur, son impact aurait été plus important mais en tant qu'adulte, j'ai déjà vu et lu beaucoup de choses sur la période de l'esclavagisme.

 Pour autant, il faut reconnaître à son auteure un engagement total car, si à la lumière de 2011, ce récit paraît presque trop "gentil",  en 1852,  en pleine période esclavagiste, il fallait du courage pour écrire et publier ce réquisitoire contre l'esclavage.

Même si je n'ai pas été transportée par cette lecture, j'en reconnais toutefois l'intérêt pour les jeunes lecteurs car c'est une occasion d'aborder avec eux des sujets graves tels que le respect de la nature humaine, l'esclavagisme, les droits et les devoirs des êtres humains etc...

Bref, une lecture plus "éducative" que plaisir de mon côté mais que je ne regrette pas d'avoir faite ! 

 

En résumé : un 14/20 pour ce titre.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 07:30

4e de couverture : comment vivre une histoire d'amour avec une jeune Didier-Van-Cauwelaert.jpgfemme du XVe siècle, quand on est contrôleur des impôts de nos jours à Châteauroux ? C'est tout le problème de Jean-Luc Talbot, qui était un homme normal, rangé et rationnel... jusqu'à la nuit dernière, où tout a basculé. Est-il rattrapé par une passion vécue au Moyen Age, ou victime du complot diabolique d'un contribuable ?

Mon avis : deuxième roman que je lis de cet auteur, je retrouve encore ici, ce qui m'a plu dans le premier, a savoir un humour qui me convient tout à fait et un style résolument moderne et percutant qui me plaît.

Cartes, il s'agit là d'un roman plutôt "léger" mais j'ai passé un très agréable moment de divertissement avec Jean-Luc Talbot, contrôleur des Impôts et qui se retrouve englué dans une histoire qui lui fait tourner la tête au propre comme au figuré quand il apprend qu'il est la réincarnation d'un chevalier du Moyen-Age ! On oscille entre le romantisme, la comédie et l'humour, sans oublier une description du Berry qui est franchement amusante, le tout pour un vrai bon moment de détente !

Bref, un auteur qui me plaît de plus en plus et dont j'ai hâte de lire le tome 2 de Thomas Drimm.  

 

En résumé : une vraie lecture détente qui fait du bien ! 15/20

 

Un clic pour un autre titre de Didier Van Cauwelaert...    

 Thomas Drimm, T.1: La fin du monde tombe un jeudi

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