4e de couverture : la vie d'Irene Stanley est bouleversée le jour où son mari découvre le corps de leur fils de quinze ans, abattu lors d'une
tentative de cambriolage dans leur maison de L'Oregon.
Malgré son jeune âge, le coupable, Daniel Robbins, est condamné à la peine capitale.
Dix-neuf ans ont passé. L'exécution de Daniel est désormais imminente. Pourtant, à la stupéfaction de ses proches, Irene décide de tout mettre en oeuvre pour que soit
épargné l'assassin de son fils. Et pour comprendre ce qui s'est réellement passé en mai 1985.
Mon avis : la 4e de couverture m'avait intriguée et les bons billets lus sur la blogosphère avaient achevé d'éveiller ma curiosité, me demandant ce qui faisait qu'une mère se batte pour que le meurtrier de son fils ne soit pas exécuté.
Aussi quand Lasardine de la Ronde-des-post-it (dont je vous ai vanté déjà plusieurs fois les mérites et que je ne saurai que trop vous conseiller de consulter régulièrement ) m'a proposé de me prêter ce roman, j'avoue que je n'ai pas hésité une seule seconde !
J'ai dévoré ce roman n'attendant que le moment où je pourrais le poursuivre afin de suivre le cheminement d'Irene. Car c'est bien de cela dont il s'agit ici, du parcours de cette mère dont la mort de son fils Shep va la mener au bord du gouffre, l'éloignant de son mari et de sa fille, l'amenant peu à peu elle-même au limite de la mort. Et c'est à ce stade-là, de son désarroi, de sa douleur et de sa solitude qu'elle va écrire au meurtrier de Shep pour lui pardonner son acte. Cette décision et cette lettre vont bouleverser sa vie et celle de ses proches, au point de refuser de voir mourir celui qui a tué son fils.
Naseem Rakha a couvert plusieurs exécutions capitales aux Etats-unis et, sans doute est-ce, outre son talent, une des raisons qui donnent un tel relief à son roman tant dans sa narration des préparatifs de l'exécution que du ressenti des protagonistes concernés par celle-ci. La descente aux enfers d'Irene, le bouleversement de la famille suite à la disparition de Shep sont relatés avec sensibilité (mais pas sensiblerie) : qui plus est, au fil du roman, la lumière sur le meurtre de Shep se fait non sans apporter quelques lumières et éclaircissements étonnants.
Bien sûr, au-delà de l'histoire, l'auteure interpelle son lecteur sur des questions de fond : sur la peine de mort, le pardon et la tolérance ... à chacun, à la lumière de ses propres opinions, de répondre à ces questions.
En bref, un premier roman remarquable, émouvant et questionnant que je vous encourage vivement à lire !
En résumé : un roman marquant auquel je donne la note de 17/20.
Merci qui ?
Merci à Lasardine qui dans cet article a renforcé
mon envie de lire ce roman et qui a eu, en plus la gentillesse de me l'envoyer pour que je puisse le lire !
D'autres avis sur ce roman sur Livraddict !