4e de couverture : après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là. Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur... et la sienne.
Quant au commissaire Sharko, j'ai particulièrement apprécié l'épaisseur que lui donne l'auteur. J'aime l'ambivalence de ce commissaire aux intuitions professionnelles fortes et à la faiblesse certaine après la mort de sa femme et de sa fille. Dans ce thriller psychologique, la folie se décline sous ses formes et pas seulement là où l'on s'attend à la trouver...