4e de couverture : dans sa carrière de profileuse au FBI, Marie Parks a vu beaucoup de tueurs en série, mais rarement d'aussi cruels et méthodiques que Caleb le Voyageur. Comme si, venu du fond des âges, il avait été envoyé en mission par Satan lui-même... Ou du moins par ses adorateurs, rassemblés dans une organisation qui semble prête à tout pour retrouver un livre perdu depuis des siècles. Un livre maudit dont le contenu pourrait renverser l'Église catholique et inaugurer un âge de ténèbres. Aidée d'un exorciste du Vatican et armée de ses propres dons de médium, Marie Parks est alors la seule à pouvoir contrecarrer les noirs desseins des serviteurs du Très-Bas. D'elle dépend désormais l'issue de cette bataille décisive entre le Bien et le Mal...
Mon avis : de prime abord, quand j'ai vu que ce roman était offert pour l'achat de deux autres chez un libraire, je me suis dit "oh,
oh". Mais, comme il était dans la liste du baby-challenge thriller (2011), je l'ai pris. Et je l'ai lu. Et j'en ressors, après sa lecture, avec un avis mitigé : si l'idée de fond est
intéressante, j'ai trouvé certaines parties bien longues à lire.
J'ai quand même eu un peu de mal avec les capacités étranges de Marie Parks, ne réussissant jamais réellement à comprendre en quoi elles consistaient réellement et si elles lui conféraient
la capacité de se remettre en 8 jours de traumatismes dont d'aucuns auraient mis des mois à ressortir à peu près d'aplomb. Quant au prêtre Carzo, sa naïveté est tout de même, pour le plus
grand exorciste de l'Eglise, surprenante...
Dans ce loooooong roman de plus de 600 pages, certaines répétitions ont fini par me lasser. Oui, Caleb, être répugnant mêlé de près, très près à Satan et oui, le lecteur a bien compris
l'influence pris par une congrégation sataniste au sein même du Vatican : alors est-il vraiment indispensable de le remateler constamment ?
Bref, un avis mitigé : une bonne idée de fond mais une réalisation un peu laborieuse à mon goût.
En résumé : 13.5/20 pour ce thriller.