4e de couverture : ce matin là, Mario
Conde, gueule de bois et moral en berne, n'aurait pas dû répondre au téléphone. A présent, il est chargé d'enquêter sur la disparition de Rafael Morin, directeur d'entreprise et homme exemplaire aux
yeux de tous. Aux yeux de Conde, il reste avant tout l'étudiant qui lui a ravi la belle Tamara. Veut-il vraiment retrouver son ancien rival ?
Mon avis : Mario Conde, enquêteur de la police cubaine, démarre l'année 1989 plutôt mal puisque le voilà obligé d'enquêter sur la mystérieuse disparition de Rafael Morin, directeur d'une grande entreprise et qui a surtout eu le désagréable avantage d'épouser la fille dont le Conde était fou amoureux au lycée.
Le fil de l'enquête devient alors aussi le prétexte pour Leonardo Padura d'évoquer à travers les souvenirs de son personnage La Havane des années 70 et de faire, par touches délicates, une remise en cause du régime politique. Ceci explique sans doute pourquoi certains livres de Leonardo Padura ont été censuré à Cuba.
A noter que Passé parfait appartient à un cyle, "Les quatre saisons" dont Le Conde, héros récurrent, permet à l'auteur d'aborder les problèmes sociaux qui touchent Cuba et la désillusion qui touche ses habitants.
Bref, un polar qui emmène dans un Cuba dépeint sans concession par Padura.
En résumé : un polar plutôt méditatif mais qui a su m'accrocher et auquel je donne la note de 14/20.
Du côté des challenges... un 22e pays visité dans mon tour du monde en lisant !