Mon avis : " Tout a commencé le jour où les oies sauvages sont passées
au-dessus de ma maison.
Je m'en souviens très bien.
C'était au mois de mars dernier. Le trois. Un samedi."
C'est volontairement que je ne commence pas ce billet par la 4e de couverture car celle-ci en dit trop et je ne peux que vous conseiller de lire ce roman sans même y jeter un coup d'œil. Je vous ai donc mis à la place, les premières lignes de ce roman.
C'est Ange, un jeune garçon de douze à treize ans, qui parle … dans ce village de la région bordelaise, tout le monde le connaît et tout le monde connaît également les histoires de famille d'Ange mais personne n'en parle même si, autour de lui, certaines personnes s'inquiêtent pour lui et tentent de lui apporter leur soutien : il y a René son voisin et Madeleine, la mère de celui-ci et puis aussi Monsieur Pagès son prof principal. Mais souvent, Ange se renferme pour échapper à la réalité jusqu'au jour où…
Je vais arrêter là ce résumé et vous redire encore une fois à quel point je trouve l'écriture d'Adeline Yzac enpreinte de douceur, de beauté, de poésie … et aussi de douleur, celle de ces adolescents dont elle sait à merveille retranscrire les peines, les hésitations et les peurs. Le tout dans un roman qui se lit facilement et rapidement mais qui laisse une trace au cœur…
Bref, ce livre est un coup de cœur, comme l'avait été, ma lecture de "Les trois rives du fleuve". A ceux qui n'ont encore jamais eu la chance de croiser sa plume, je ne peux que conseiller vivement de la lire.
En résumé : 17/20 pour ce titre et l'envie toujours plus forte de continuer à découvrir cette auteure !
Un clic pour un autre titre d'Adeline Yzac…
4e de couverture : les histoires de famille d'Ange, tout le monde les connaît mais personne n'en parle au village et au collège. Et tous ces mots et ces sentiments qu'il garde en lui sont plus lourds qu'un secret. Dans un bureau, un cabinet comme on dit, il rencontre pour la première fois quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui l'écoute. Alors sa bouche déballe toutes ses affaires, la honte qu'il a de son père. Et la femme, assise dans son fauteuil, écoute les histoires nulles de sa vie nulle, sans le juger. Un jour, Ange volera de ses propres ailes, comme les oies sauvages qu'il aime voir passer dans le ciel.
Du côté des challenges...