4e de couverture : Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir...
Mon avis : Lexi Smart, jeune femme de 25 ans engluée dans un job peu considéré, affublée d'une dentition et d'une chevelure peu avantageuses, acoquinée à un homme qui la traite mal, chute la veille de l'enterrement de son père et se réveille trois ans plus tard, mariée à un homme beau et riche, dotée d'un corps de Barbie et promue directrice du Département dans lequel elle travaillait jusque-là. Mais, derrière la belle image idyllique, le miroir aux merveilles va peu à peu se fissurer, révélant les failles de ce monde bling-bling...
N'y allons pas par quatre chemins, Lexi Smart m'a franchement agacée. Certes, je suis loin d'être le coeur de cible de ce type de roman mais j'ai vite été ennuyée par ses remarques pseudo-humoristiques, ses interrogations "métaphysiques" et sa lenteur à comprendre ce qui lui arrivait.
Quant aux autres personnages, ce n'est guère mieux : évidemment, les "beaux" sont beaux, très beaux ... de l'héroïne à son mari en passant par son amant. Gageons qu'il s'agit là d'une critique de
l'apparence contre ce qui fait la valeur d'une personne : toutefois, un peu plus de finesse à ce niveau-là ne m'aurait pas dérangé...
Car il faut bien dire aussi que les ficelles du roman sont grosses : dès le début du livre, la fin est devinée et rien ne vient faire basculer les évènements pressentis et dans la mesure où ce
n'est pas le style de l'auteur qui pourrait retenir mon attention, il y a eu un ennui certain de ma part durant cette lecture !
En résumé : une lecture qui plaira sans doute aux amatrices du genre mais qui ne m'a pas convaincue d'où mon 13/20.
Le petit plus de Véro :
J'ai lu ce livre pour répondre au défi d'Aily (pour ceux qui auraient oublié, un petit clic ici) mais je suis au regret de lui dire que je ne lirai pas la suite et que je ne suis toujours pas attirée par la chick-lit !