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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 09:30

4e de couverture : les pirates, de plus en plus audacieux et téméraires, ont couv73217532.jpgcommencé leur invasion dévastatrice. Royal le fourbe, après avoir assassiné le souverain légitime, est monté sur le trône des Six-Duchés. Avec son entourage, le lâche usurpateur s'est replié à l'intérieur des terres. Dans son fief natal, certain de ne plus être inquiété par Fitzchevalerie, son ennemi intime, qu'il croit mort.

Grossière erreur, car le jeune bâtard, retiré loin de la cour, caché, est toujours vivant. Bien décidé à se venger. Mais il lui faut d'abord réapprendre à vivre, sous la patiente égide de Burrich et d'Umbre. Et choisir sa voie : celle de la civilisation... ou celle d'une empathie plus forte que jamais, grâce au pouvoir du vif, avec oeil-de-nuit ?

 

Mon avis :ce tome ne fait pas partie de mes préférés même s'il est indispensable au déroulement de la suite dans la mesure où il pose des nouveaux jalons dans l'histoire et clôt le passage de Fitz à Castelcerf.

La première partie qui raconte comment Fitz est ramené à son statut d'homme par Burrich est intéressante mais il est vrai que lorsque notre jeune héro se fâche tout à la fois avec Umbre et Burrich, il lui faudrait bien quelques paires claques pour le faire revenir dans le droit chemin et le sortir de cette espèce de léthargie qui le suit tout au long de ce tome. L'auteure fait de ce passage un parcours initiatique qui amène Fitz à s'éloigner de ceux qu'il aime et à agir enfin de par lui-même...

L'épisode qui le place sur le chemin d'autres détenteurs du Vif titille la curiosité du lecteur mais qui reste sur sa faim en attendant que Fitz veuille en savoir plus sur la maîtrise de ce don.
Certes, ce tome est moins palpitant que les précédents mais je sais pour avoir déjà lu les deux suivants que cela n'est qu'un intermède permettant de poser les bases de la suite et pour autant, il faut reconnaître le talent de l'auteure qui nous emmène malgré tout sans difficultés au bout de cet épisode !

Bref, vivement la lecture du 5e tome !

 

En résumé : un épisode transitoire moins exaltant mais nécessaire et auquel je donne la note de 14/20.

 

Le petit plus de Véro : et voivi la lettre H de mon challenge ABC !

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 11:45

4e de couverture : les grands romans français : vieux souvenirs vv_book_62.jpgscolaires… intimidants, et que vous vous promettez de lire quand vous aurez plus de temps !
Pourquoi ne pas s'y mettre aujourd"hui, en toute liberté ?
Ce livre fera naître l'envie de redécouvrir ce qu"on a oublié - ou de découvrir ce à côté de quoi on est passé. Il est l'occasion de retrouvailles parce qu"à l'âge adulte, la littérature prend un tout autre relief. C"est un livre généreux, qui brosse un panorama large, clair, depuis le moyen-âge jusqu’à nos jours ; un livre-carrefour, qui fixe des points de repères, trace des perspectives, vient nourrir une culture personnelle ; un livre apéritif qui donne envie d’aller vers l’oeuvre, de s’y aventurer comme dans un paysage neuf que l’on aimera pour toujours après l’avoir traversé.

 

Mon avis : l'auteur précise dans son prologue "je me suis appuyé sur une conviction : que le goût, la curiosité pour les textes littéraires peuvent s'entretenir et se développer ("hors les murs" !) dans le parcours personnel de chacun et particulièrement quand on a atteint une certaine maturité". Il s'est alors appuyé sur ses choix personnels pour faire découvrir 23 romans s'étalant du 12e au 20e siècle.

Ces 23 chapitres proposent tout d'abord des clés pour comprendre l'oeuvre choisie puis un large extrait pour appâter le lecteur. S'ensuit alors des "éclairages" qui peuvent aussi bien être historique que relever de l'histoire de la littérature ou encore de la biographie de l'auteur. Chaque partie se clôt sur des "prolongements" qui proposent les éditions de référence du roman, les versions disponibles (audio-livres par exemple), les études significatives portant sur le sujets, les éventuelles adaptations cinématographiques, bref tout ce qui permet de prolonger la lecture effectuée tout en restant en lien avec celle-ci.

Ce livre ne s'envisage pas dans une lecture linéaire mais plutôt par à-coup, pour s'informer avant ou pendant la lecture d'une oeuvre. Il est d'un intérêt manifeste pour tout candidat au bac de français et d'une utilité certaine pour tout enseignant de littérature. Mais il trouve aussi sa place dans les bibliothèques des lecteurs qui, loin de leurs cours de français, veulent découvrir ou redécouvrir tout ce qui entoure certains des plus grands auteurs français. Voici d'ailleurs les titres et les auteurs composant les 23 chapitres :

- Lancelot ou le Chevalier de la Charrette, Chrétien de Troyes ;

- Le Conte du Graal, Chrétien de Troyes ;

- Tristan et Iseut, Béroul, Thomas et autres

- Aucassin et Nicolette, auteur non identifié ;

- Gargantua, François Rabelais ;

- L’Astrée, Honoré d’Urfé ;

- Les Amours de Psyché et de Cupidon, Jean de la Fontaine ;

- La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette ;

- Lettres persanes, Montesquieu ;

- Candide ou l’Optimisme, Voltaire ;

- Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos ;

- La Chartreuse de Parme, Stendhal ;

- Illusions perdues, Honoré de Balzac ;

- Le Vicomte de Bragelonne, Alexandre Dumas et Auguste Maquet ;

- Madame Bovary, Gustave Flaubert ;

- Spirite, Théophile Gautier ;

- Vingt mille lieues sous les mers, Jules Verne ;

- Germinal, Emile Zola ;

- À la recherche du temps perdu, Marcel Proust ;

- Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline ;

- L’étranger, Albert Camus ;

- Mort d’un personnage, Jean Giono ;

- Un balcon en forêt, Julien Gracq.

 

En résumé : un livre qui concerne tous les amoureux de la littérature !

 

Merci qui ?

Merci à Livraddict et aux Carnets de l'info pour ce partenariat !

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 10:25

4e de couverture : Saorge, qui vit seul dans le silence du Grand L.jpgNord canadien non loin d'une étrange clinique cernée de barbelés, n'est pas un jeune homme comme les autres. Depuis l'enfance, il peut lire dans le cerveau des animaux, deviner leurs instincts et prévoir leurs mouvements. On connaît mal l'étendue de sa clairvoyance surnaturelle qui lui permet aussi de déchiffrer à distance les pensées humaines les plus secrètes de l'animal humain.

Fasciné par l'usage qu'il pourrait faire de ce pouvoir, un milliardaire fou de science et d'ambition lance à ses trousses un commando chargé de le kidnapper.

Menée par le crime et la mégalomanie, une traque implacable s'engage qui conduira Saorge jusqu'aux confins des terres arctiques, avec le seul secours du harfang, l'oiseau-roi, le grand rapace qui partage ses peurs et le guide à travers de mortels dangers.

 

Mon avis : voilà un roman de saison qui se déroule aux confins du cercle polaire arctique. Mélange à la fois d'action, de polar mais aussi de suspens, Le grand silence nous entraine dans les pas de Saorge, qui, depuis sa prime enfance est doté d'un pouvoir étrange, celui de lire les pensées ou plus exactement de recevoir les pensées des êtres vivants dans un périmètre de perception qu'il découpe en cercle et dont il est le centre : dans le 3e cercle, le plus éloigné, il peut supporter la présence de  

plusieurs personnes ; dans le second cercle, le nombre d'être vivants doit être réduits et dans le premier cercle, le plus proche de lui, il peut supporter une personne pendant plusieurs heures ou deux pendant vingt minutes, au-delà, des crises d'épilepsie violentes le secouent.

Aussi, lorsqu'un riche industriel décide de s'attacher, à son fort défendant, les services de Saorge et envoie une équipe de truands afin de le kidnapper, Saorge décide de fuir pour échapper à ce commando ... S'ensuit alors une course poursuite teintée d'un parcours initiatique dans lequel Saorge se découvre lui-même, expérimente l'amour, l'amitié ...

Bref, un voyage passionnant qui plaira aux amateurs d'aventures, de polars, de suspens, de grande nature...

 

En résumé : un grand dépaysement et la note de 17/20 pour ce roman.

Le petit plus de Véro : voici la lettre D de mon challenge ABC !

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 07:20

4e de couverture : Londres, hiver 1858. Amory, un garçon de huit ans,couv3896536.jpg porte des seaux d'eau à travers les rues glacées. Pour survivre, l'orphelin doit assurer l'entretien des abreuvoirs dans un quartier élégant de la capitale. Le soir, Amory se réfugie dans les combles d'un Club très select. Là, il a chaud, se sent en sécurité, et peut sommeiller en écoutant les conversations des lords et des baronnets… Un jour, pourtant, des éclats de voix le réveillent : un brave homme, brandissant un grimoire auquel il semble attacher le plus grand prix, subit les invectives des notables déchaînés. Le sujet ? les fées, les lutins, tous les êtres magiques, et leur subite disparition, mille ans plus tôt…

Mon avis : voilà quelques temps que je lisais des avis élogieux sur Romain Sardou et ma soeur m'avait prêtée ce roman en confirmant ce que je lisais.

J'ai donc débuté ma lecture en étant curieuse de lire enfin la plume de cet auteur. Malheureusement, je dois dire que je ressors plutôt mitigé de cette expérience.
Il faut reconnaître à Romain Sardou qu'il est parti avec certains handicaps : le conte n'est pas mon genre préféré et quant  la période de Noël, il faut bien dire qu'elle m'agace plutôt qu'autre chose alors, forcément, avec des contes portant sur Noël, ce n'était pas gagné d'avance...

Les histoires sont gentilles mais je n'ai pas vraiment accroché aux aventures de ces enfants marqués par le destin mais ayant tous une grandeur d'âme évidente, pas plus qu'au lieu où sont situées ces histoires ...

Le style de l'auteur est pourtant plutôt agréable, le principe du conte est bien rendu mais je suis restée en-dehors de ces contes...
Peut-être faudrait-il que je lise Romain Sardou sur un autre thème que celui de Noël car visiblement, de tous les avis que j'ai lu sur ce titre, seul le mien dénote ...

 

En résumé : une déception et un roman auquel je donne la note de 13/20.

 

Le petit plus de Véro : cette lecture a été faite grâce à Découvrons un auteur chez Pimprenelle. Cliquez sur son prénom et vous trouverez les liens des autres bloggeurs qui ont participé !

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 08:30

4e de couverture : un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur INDRIDASON.jpgErlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un " truc bête et méchant "
qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la "cité des Jarres", une abominable collection de bocaux renfermant des organes...

 

Mon avis : autant la photo choisie par Evertkhorus pour illustrer sa lecture commune est belle, autant le portrait dressé par Indridason de l'Islande me m'a pas donné une seule seconde envie d'aller dans ce pays ! Il faut dire que dans ce polar, rien n'est vraiment gai, voire même tout est plutôt tristounet ...

Des paysages à la météo, des meurtriers à l'inspecteur qui les pourchassent, mieux vaut lire ce roman en plein été sinon la grisaille ambiante risque de vous rattraper !

Il faut dire que l'inspecteur Erlendur n'a pas grand chose pour être heureux dans sa vie personnelle (sa junkie de fille apparaît et disparaît au grès de ses besoins financiers pour se doper) et que ce meurtre qui occupe actuellement sa vie professionnelle le conduit à mener une enquête dont les débuts remontent 40 ans auparavant lorsque le viol d'une femme n'a pas fait l'objet d'une enquête policière digne de ce nom.

 

J'ai apprécié que ce roman se situe en Islande car c'est le déroulement même de l'enquête qui s'en trouve influencé : en effet, rechercher une personne disparue sur une petite île comme l'Islande prend une autre dimension que dans n'importe quel autre pays ! En revanche, même à travers les mots, le climat m'a franchement déplu ... quant à Erlendur, j'ai aimé l'aspect tout à fait ordinaire de son personnage. Voilà un inspecteur tel qu'il doit en exister des millions par le monde : ni super héro, ni tombeur de charme juste un policier englué dans sa vie quotidienne dont il peine à s'extraire et qui tente de faire la lumière sur ce qui aurait pu paraître de prime abord comme une enquête banale.

En bref, une lecture intéressante qui me donne envie de poursuivre avec La femme en vert qui se trouve déjà dans ma LAL suite aux bons conseils de Flof13 !

 

En résumé : une lecture dépaysante à laquelle je donne la note de 14,5/20.

 

Le petit plus de Véro : bien sûr, ce livre a été lu dans le cadre de Destination Islande organisé par evertkhorus mais j'en profite par la même occasion pour m'arrêter en Islande dans mon tour du monde en lisant.

D'autres participants à Destination Islande (un clic sur leur nom pour lire leurs découvertes) : Erato, Setsuka, Lynnae, Scor13, Estellecalim, Flof13, Evertkhorus, Lexounet 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:53

4e de couverture : "L’imprévu absolu se substitue à l’ordinaire. Le chemin ne conduit plus à aucune maison. Désormais, la maison ne confère plus aucune sécurité, ni chaleur ou couv34161293.jpgrepos. La ville, tyrannisée par l’imprévu, a transformé chaque foyer en prison. La vie est devenue fille du hasard. Je suis vivant parce que j’ai de la chance, c’est tout. Aucune autre raison ne l’explique, ni la volonté de vivre, ni même les lois de la sélection naturelle. "

Il est palestinien. Elle est française. Nous sommes à Ramallah, en 2002. Ramallah, mon amour : une longue lettre adressée à une femme, à moins que ce ne soit à la ville assiégée. Mahmoud Abou Hashhash y conjugue, entre présence et absence, mémoire et oubli, l’amour et l’écriture, qu’il construit et déconstruit sans cesse, comme cette ville dévastée à laquelle il est attaché malgré lui. Une nouvelle voix à l’heure où s’ouvre un pan inédit de l’histoire palestinienne.

 

Mon avis : il s'avère que j'ai lu ce  livre en juin dernier, soit juste après que des commandos de l'armée israélienne aient attaqué une flotille internationale d'activistes pro-palestiniens (neuf sont morts suite à cet abordage) transportant de l'aide humanitaire  et qui se rendait à Gaza et, au moment même où Israël rejettait une enquête internationale sur cette attaque. De fait, cette lecture a alors pris un relief particulier même si son cadre se déroule en 2002.

 

Ce livre expose tout à la fois la description de la vie quotidienne dans les territoires occupés et  les doutes d'un homme pris entre l'amour d'une femme éloignée, amour dans lequel il se sent prisonnier, et l'attrait irresistible d'une étrangère avec laquelle il va vivre un amour fou et magnifique. C'est donc entre peur et désir que le narrateur oscille tout au long de cette lettre qu'il écrit à la femme étrangère qui l'a quitté et dans laquelle il retrace leur histoire, prêtexte aussi à des retours en arrière lui permettant de mettre en exergue le lien particulier qui l'unit à Ramallah.

 

Mahmoud Abou Hashhash nous propose une belle écriture enlevée et parfois exhaltée comme celles des auteurs proches-orientaux  : elle est surtout le moyen de résister à la destruction du monde qui l'entoure et prend de ce fait une ampleur particulière. 

   

En résumé : un livre intéressant à lire de par son aspect témoignage et auquel je donne la note de 16/20.

   

Merci qui ?
Merci aux bibliothécaires de la MLIS qui ont mis un bandeau "coup de coeur" sur ce livre et l'ont exposé en évidence sur les présentoirs.

   

J'ai aimé ces passages :

Page 27 et 28 :

Un officier lui a demandé :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Muhammad lui a répondu, une cigarette dansant au bout des lèvres :

- Je repeins la maison. Avec ce blocus, je ne peux rien faire. Plus de boulot. Je me suis dit que j'allais repeindre la maison.

Ces mots n'ont pas plu à l'officier. Etait-il donc possible qu'un Palestinien, au milieu de tout ce sang et de ces destructions, trouve l'envie et la volonté de repeindre son appartement ?

Le soldat a demandé :

- Tu penses rester éternellement dans cette maison et dans cette ville ?

Muhammad a répondu :

- Bien sûr ! Où veux-tu que j'aille ?

- Descends ! a ordonné le soldat furieux.

 

Page 42 :

Qui parle de guerre ? Il n'y a pas de guerre ici, seulement la conquête d'un peuple sans défense. Aujourd'hui les fenêtres sont sources d'angoisse et de mort. Elles l'ont souvent été par le passé. En de tels instants,  chacun aimerait voir les murs devenir impénétrables et les fenêtres se transformer en ouvertures minuscules. Pourtant, les gens continuent de bâtir des maisons avec des balcons et des fenêtres aussi larges que possible. Malgré cinquante ans d'occupation, pas une maison ne possède d'abri. C'est que les gens ne se sont pas départis de leur rage de vivre, de leur amour du soleil et du ciel.

 

Le petit plus de Véro : avec ce livre, mon tour du monde m'entraîne en Palestine.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 09:18

4e de couverture :  à Atlanta deux réalités s'opposent : celle de la technologie et celle de la magie.couv5394426
Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu'elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux.

Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l'occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi. Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n'attends plus les ordres et je dégaine mon sabre.

 

Mon avis : voici une lecture pour le moins curieuse. J'ai plusieurs fois eu un sentiment de fouillis indescriptible, qu'il me manquait des informations pour comprendre explicitement de qui ou de quoi il s'agissait (comme s'il manquait des paragraphes voire des chapitres entiers), sans parler de la mise en forme du texte qui s'avère douteuse à plusieurs moments et ne joue pas en faveur du roman ...

 

Vous savez déjà que je ne suis pas fana de bit-lit même si, grâce au défi Ces livres que l'on ne s'imaginerait pas lire, je n'ai finalement pas regretté ma lecture de Mercy Thompson. Ici, en revanche, la sauce n'a pas pris : je n'ai pas vraiment compris les différents groupes composant cet univers où se retrouvent tout à la fois des Changeformes, des vampires, le Peuple, l'Ordre et autres rassemblements divers dont j'ai fini par perdre les spécificités propres ... le tout surplombé de nécromanciens (sic ? !).
Je n'ai pas non plus très bien saisi qui était l'héroïne, ses liens avec la victime dont elle cherche à retrouver le meurtrier, pourquoi elle semblait détenir des pouvoirs particuliers mais non explicités ...

 

Bref, une lecture qui m'a plus agacée qu'autre chose : c'est bien beau de ne pas vouloir perdre trop de temps à mettre en place un univers et des personnages mais il y a quand même un minimum à faire et je n'ai pas envie de lire la suite pour simplement répondre à mes interrogations !

 

En résumé : un essai qui ne sera pas transformé et un roman auquel je donne la note de 12,5/20

 

Le petit plus de Véro : la lettre A de mon challenge ABC.

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 05:55

4e de couverture : - Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. couv1608776.jpg- Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant.

 

Mon avis : mais quel ennui abyssal à la lecture de ce roman ! Heureusement que j'ai fini mon challenge Livraddict sur cette lecture car si je l'avais débuté avec ce titre, j'aurai peut-être tout planté là ...

Mais revenons au Portrait de Dorian Gray ... que vous dire si ce n'est que rien n'a retenu mon attention. Les considérations vaseuses des uns et des autres m'ont assommée, j'ai trouvé que c'était long, que c'était lent, tant et si bien que la déchéance morale de Dorian Gray m'indifférait au plus haut point. Certes, j'aurais pu trouver un attrait dans la descriptions des moeurs du 19e mais, lu peu après Orgueils et préjugés, la comparaison fut fatale à Oscar Wilde. Oui, il aborde des sujets osés pour l'époque, l'homosexualité ou la consommation de drogue mais pas au point que cela sauve cette désatreuse lecture à mes yeux... 

Heureusement que j'ai découvert Oscar Wilde avec d'autres titres que j'ai aimé tels que L'enfant étoile ou Le fantôme de Canterville car à démarrer avec cette oeuvre, j'aurais été dégoûtée de l'auteur !

Bref, un fiasco retentissant chez moi pour ce roman pourtant réputé ...

 

En résumé : trop d'ennui dans cette lecture à laquelle je donne la note de 11/20. 

 

Le petit plus de Véro : un livre lu dans le cadre du challenge Livraddict 2010 et pour ma peine, une escale par l'Irlande dans mon tour du monde !

 

Challenge livraddict 2010-copie-1


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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 10:55

4e de couverture : il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s'achève et couv55169080.jpgla Terre commence à se réchauffer.
Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd'hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.

 

Mon avis : situé en pleine préhistoire, ce roman retrace la jeunesse d'Ayla. Celle-ci est une petite fille heureuse d'un clan d'homme de cro-magnon (c'est-à-dire d'homo sapiens)  jusqu'à ce qu'un tremblement de terre détruise son foyer et sa famille. Elle s'enfuit mais sa jeunesse et son inexpérience la laisse pour presque morte. Elle est sauvée in extrémis par Iza, la guérisseuse d'un clan de neandertalien et adoptée par ce clan.
Mais, la fracture existante entre ces deux branches de l'espèce va se creuser et Ayla, à son corps défendant, représentante de ceux qui survivront, va bouleverser l'équilibre millénaire des hommes de Néandertal. Il faut dire qu'Ayla développe des qualités absentes chez les néandertaliens : elle rit, elle pleure, elle parle, elle développe altruisme et générosité et est indéniablement curieuse et ingénieuse, autant de défauts pour le Clan qui pratique un régime patriarcal stricte.

Ce premier tome raconte l'intégration d'Ayla au sein du clan, ses difficultés, les réticences qu'elle provoque voire la haine farouche telle que celle ressentie par Broud, le fils du chef du clan et futur chef lui-même. Le lecteur suit l'évolution de la petite fille en jeune femme et la voir subir maintes épreuves jusqu'à l'ultime rebondissement à la fin du roman lorsqu'elle est bannie du clan et doit abandonner son fils...
Dès lors, comment ne pas envisager de lire la suite au plus vite et de se replonger avec délices dans les aventures de cette héroïne hors du commun : la plume de Jean M. Auel sert admirablement son propos. Point de longueurs ou de discours scientifiques soporifiques ... bref, aucune raison de se dispenser d'un si bon roman !

Je vous laisse avec une guest star qui a bien voulu répondre à mon invitation et écrire quelques lignes pour cette article.

 

Les pensées d'Isa : Voici ce j'ai envie de dire de ce roman qui  fait partie de mes préférés.
Au dela de l'originalité du propos et de la vulgarisation scientifique totalement réussies, ce qui fascine dans le parcours de cette petite fille adoptée par une étrange tribu, c'est avant tout sa différence ou plutôt ses différences ; en effet , elle est capable de se projeter dans l'avenir alors que sa nouvelle tribu vit dans l'héritage du passé, elle imagine des solutions nouvelles là où eux appliquent des méthodes simples et éculées et enfin elle a l'esprit ouvert là où toute nouveauté déconcerte et inquiète sa tribu.
C'est une héroïne d'une grande modernité que cette petit Ayla, qui nous renvoie à notre propre construction. Comment réagirions si nous étions plongés dans un monde où les codes sont totalement différents des nôtres ? Ou soudainement nous sommes l'étranger ? ...

Voilà quelques unes des raisons pour lesquelles ce roman me procure à la fois le plaisir de la lecture et celui de la réflexion sur notre condition "d'homo sapiens" pas toujours si sapiens que ça !
 

En résumé : une relecture bien agréable et qui m'entraîne irrestiblement vers la suite. Je donne la note de 15/20 à ce premier tome.

 

Le petit plus de Véro : ce roman a été lu dans le cadre d'une lecture commune sur Livraddict. Vous trouverez les avis des autres blogeurs en cliquant sur leur nom dès que leurs articles seront publiés !

Nanet
Iani
Furby71
Belledenuit
 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 08:10

4e de couverture : la jeune et ravissante Griet est engagée comme couv1113168.jpgservante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...
Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un coeur simple sacrifié au bûcher du génie.

 

Mon avis : voilà une lecture dont je sors mitigée. Autant le début m'a plu, autant sur la fin, j'ai commencé à me lasser pour finir par trouver le dénouement très en-deçà du reste du roman.

Au départ, il faut bien reconnaître que Griet m'était tout juste sympathique et d'ailleurs, je ne peux pas dire qu'à aucun moment, elle m'ait vraiment séduite. Il faut dire que la claque qu'elle donne d'entrée de jeu à l'une des filles de la famille dans laquelle elle entre au service, m'a quelque peu surprise. Certes, il est intéressant de suivre son cheminement puisque le roman est exprimé de son point de vue mais cela ne suffit pas pour rendre le tout captivant : si l''évolution de sa relation avec Veermer jusqu'au moment où elle l'assiste dans la préparation de ses couleurs m'a intéressée, ensuite, j'ai trouvé que l'histoire stagnait et perdait en puissance.

Le tableau m'a laissé de marbre quant à la fin, elle m'a ennuyée. Il faut croire que les romans portant sur le thème de la peinture ne me réussissent pas puisque j'avais déjà été peu enthousiasmée par La femme dans le miroir...

Bref, une lecture qui ne m'a pas vraiment convaincue sur sa fin mais peut-être tenterais-je un autre roman de cette auteure ? 

 

En résumé : une petite déception pour ce roman ce qui lui vaut la note de 14/20.

 

Le petit plus de Véro : une lecture de plus dans le challenge Livraddict !

 

Challenge livraddict 2010-copie-1

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Lire et délires de Flof13. 
Le blog de Deliregirl1.
La ronde des post-it de Lasardine, Ln et Fabi.
Méli-Mélo de bouts de vie.
Les mots de Nanet.
Aperto libro de Calypso.
Entre les pages de Pauline.
Le blog de MyaRosa.
D'une berge à l'autre avec Jérôme.
Bienvenue à Bouquinbourg de Soukee.
Les carnets de lectures de Pimprenelle.
Book en stock, le co-blog de Dup et Phooka.
Les escapades culturelles de Frankie.
Le capharnaüm éclairé de Nelfe et Monsieur K.