4e de couverture : Glasgow. Deux hommes cagoulés font irruption dans la maison d'une famille immigrée de la banlieue résidentielle en réclamant « Bob ». Aamir Anwar, le père, est pris en otage. Une rançon de deux millions de livres est exigée. L'inspectrice Alex Morrow sent que quelque chose cloche. D'abord, il n'y a pas de Bob, et l'on pourrait croire à une erreur si certains regards et attitudes ne l'incitaient à penser que quelqu'un ment ; en tout cas, tout le monde a quelque chose à cacher. Étude du machisme et du racisme ordinaires en milieu écossais, Le Silence de minuit rejoint la tradition des romans policiers d'action où du nouveau surgit à chaque page, jusqu'au dénouement final, totalement imprévu.
En résumé : je dois bien dire que je ne suis pas vraiment en accord avec la couverture de ce roman (ce n'est pas un thriller mais une
enquête policière), ni avec la 4e de couverture (du nouveau ne surgit pas à chaque page). J'ai même trouvé une certaine lenteur au récit : ce n'est qu'au quart du roman que l'enquêtrice percute
sur un fait que l'auteure fait volontairement apparaître dès les premières pages au lecteur : 1/4 du roman c'est un peu long, non ?
Certes, l'écriture est facile à lire mais je ne peux m'empêcher de penser qu'avec la moitié moins de pages, le roman aurait été plus efficace et surtout plus rythmé ! Pourtant, l'idée d'alterner
les points de vue des truands, des enquêteurs et de l'otage pour raconter l'histoire est une bonne idée mais, je trouve la réalisation décevante.
Les deux problématiques que l'auteure pose dans ce roman, à savoir l'enlèvement d'un épicier ougandais de banlieue et celle d'une enquêtrice visiblement atteinte de graves problèmes familiaux,
trouvent des résolutions pour le moins faciles en quelques pages qui m'ont presque données l'impression d'une fin bâclée. En effet, et assez curieusement alors que tout le reste est pour le
moins largement détaillé par Denise Mina, certaines explications concernant la responsabilité des uns et des autres m'ont parues brouillonnes pour ne pas dire carrément confuses, et certains
faits m'ont laissé plus que sceptique (je n'ai pas cru une seconde à ce semblant de Syndrome de Stockholm !).
Bref, une déception pour cette lecture...
En résumé : une rencontre loupée et un 12,5/20.
Merci qui ? Merci au Livre de poche pour l'envoi gracieux de ce roman dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict.
Du côté des challenges....
23e étape de mon tour du monde en
lisant avec cette auteure écossaise.